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MAROC: Le belge Eric Gerets n’est plus sélectionneur des Lions de l’Atlas

Gerets ne gère guère!

Limogé, viré, rupture ou résiliation de contrat ou décision d’y mettre fin, on aura beau signifier le renvoi d’Eric Gerets par tous les termes voulus, une chose était sûre au matin de dimanche, c’est que le bonhomme, au bonheur de bien des Marocains, n’était plus le sélectionneur des Eclopés de l’Atlas. Comme dirait la chanson: il y avait de la joie!

Si, sur le fond, son départ ne faisait aucun doute, sur la forme de la chose, le mystère demeurait cependant. En effet, le motus et bouche cousue, une spécialité tout à fait fédérale, était observé quant à cela. Ce «circulez il n’y a rien à voir» n’était qu’un prétexte pour taire les tenants et aboutissants d’une affaire d’Etat et d’un grand scandale comme jamais auparavant.

Le communiqué de la FRMF n’en dévoilait pas plus d’ailleurs si ce n’est des «un débat franc et sincère» ou «il a été décidé à l’unanimité» et autres quolibets, histoire d’en dire un semblant de vent démocratique. A d’autres! La décision ne revenait qu’au seul homme fort A2F de Dame Fédé, et encore elle a dû lui être dictée.

Sinon comment expliquer le refus d’une démission qui n’allait rien coûter pour le virer 3 mois après au prix fort? Au contrat rompu, à moins d’un arrangement, on doit des indemnités courantes jusqu’à sa fin. A près de 300 briques le mois, faites le décompte jusqu’au Brésil 2014!

La gestion du dossier Gerets restera très certainement notre pire cauchemar. Combien allons-nous payer pour ce maigre bilan de 7 victoires, pour autant de défaites et 6 nuls?

Mais ce n’est pas la faute au bonhomme, c’est celle de l’instance l’ayant engagé, la FRMF elle-même inscrite en faux n’ayant pas tenu d’A.G depuis lurette. C’est tout juste si ses membres tiennent une réunion ou deux annuellement. C’est un «dégage» d’un tout autre genre qu’il faut là! C’est un autre débat.

Maintenant, il va falloir parer au plus pressé et l’urgence est au match retour du mois d’octobre et à une éventuelle qualification. Les décideurs ayant confié à Abdelilah Akram la dure mission de dénicher l’oiseau rare, on peut déjà en rire sous cape, lui-même étant à la recherche d’un entraîneur pour remplacer Benito Floro.

La priorité, semble-t-il, ô sage décision, ayant été donnée à un recrutement parmi le cru, des noms comme ceux de Zaki, Fakhir, Taoussi voire Madih et autres circulaient à propos.

Les mauvaises langues diront qu’avec Naybet dans la commission, Zaki était de facto out. Idem pour Akram qui n’a jamais rien remporté avec le bonhomme et qui en garde un souvenir amer.

D’autres, d’un ton encore plus mauvais, avançaient même le nom de Troussier comme le «my hero» sauveur des Eclopés. Mais ce dernier actuellement en poste en Chine remplacerait, selon quelques autres ultras de la rumeur, Benito chez les Rouges. En attendant d’y voir plus clair, Cuperly restera intérimaire du piètre héritage.

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