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MAMADOU SY: De l’Afrique au ring du « Muay Thay » à Trieste!

Pas triste à Trieste!

Depuis qu’il est en Italie, Mamadou Sy (23 ans) doit beaucoup au sport, notamment au Muay Thai, l’art qui lui a donné un point de repère, en l’aidant à s’èpanouir et à s’intégrer, contrairement à beaucoup de ses compatriotes.


A Trieste, où il vit depuis 5 ans, Mamadou Sy, après avoir trouvé une seconde famille, cherche maintenant une carrière possible entre les cordes du ring.
Thay, la discipline qu’il a connue d’abord à la cour d’Alexandre Gotti et que maintenant il perfectionne avec Roberto Sacco, un des entraineurs de la nouvelle écurie sportive « Audace » de Trieste. Les moyens sont là,  il y a le physique, l’esprit aussi.
Mamadou ne semble jamais se décourager et il l’a démontré en joignant les deux bouts faisant divers boulots: de « vu cumprà » (vendeur de rue) à maçon et électricien. Maintenant il lui manque un vrai travail, mais il ne manque pas de volonté, la meilleure arme dont il dispose en ce moment pour combattre les difficultés de la vie quotidienne.

« Je Save suis prêt pour toute sorte de boulot, je m’adapte sans problème. En attendant de trouver quelque chose, au moins je m’entraîne beaucoup, presque tous les jours pendant au moins 4 heures. Jj’ai commencé avec la boxe mais, dans le Muay, je me sens plus complet, je veux grouiller et tenter le professionalisme», affirme Mamadou.

Souriant et jovial, le jeune guerrier noir, n’a peut-être pas encore acquis les « yeux de tigre » pour les combats du ring mais il n’épargne pas dans l’effort, la sueur et tant de prières. Mamadou aime qu’il respecte les canons de sa foi islamique, en combinant son art avec les rituels de la vie quotidienne: «Je prie cinq fois par jour, comme il se doit. La foi m’aide, parce que je sais trop bien que la famille que j’ai laissé Sénégal, y compris les trois sœurs et trois frères, priez beaucoup pour moi car ils savent de mon sport difficile», explique-t-il.

Même s’il ne devait pas devenir un hors-classe du Thay Muay, Mamadou Sy a cependant déjà réussi à saisir certains aspects positifs du parcours martial, en le traduisant en un une vanne pour l’intégration sociale.

«À cet égard, je suis chanceux, je l’admets et mes compatriotes me le répètent souvent, ceux qui malheureusement ont encore des difficultés. J’ai trouvé une activité saine, un bon environnement, de vrais amis à qui je dois beaucoup. C’est aussi grace à cela que, depuis que je suis à Trieste, je n’ai jamais eu de problèmes particuliers. J’ai bien pigé l’importance du sport, mais fait de manière juste. Quelle que soit le choix de la discipline, l’important c’est que ça te fasse raisonner à faire fonctionner tout d’abord le cerveau et t’aide dans la vie de tous les jours. A être simplement un être humain», souligne avec orgueil Mamadou.

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