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MALI: La CEDEAO brandit des sanctions contre la junte militaire

La Cédéao ne cède pas!

La CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a menacé de sanctionner la junte militaire qui a pris le pouvoir au Mali, si elle refuse de se retirer et de rétablir l’ordre constitutionnel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des menaces de sanctions diplomatiques, économiques et financières, décidées à l’issue d’une réunion de 6 pays mandatés par la Cédéao. Cinq des six chefs d’Etat qui se sont rendus à Bamako jeudi dans la matinée mais n’ont pas pu atterrir, suite à une manifestation de pro-putschistes à l’aéroport. Ils ont rebroussé chemin et se sont retrouvés au pavillon présidentiel de l’aéroport d’Abidjan.

Selon le communiqué final, le capitaine Amadou Sanogo et le Comité militaire qu’il préside ont jusqu’à la fin de la semaine pour rendre le pouvoir au gouvernement d’Amadou Toumani Touré, sous peine d’être frappés «d’interdiction de voyager» dans les pays membres de la Cédéao.

Au nom de l’organisation ouest-africaine qui compte quinze pays, les présidents béninois, burkinabè, ivoirien, libérien, nigérien et le chef de la diplomatie nigériane ont prévu d’autres sanctions pour contraindre les putschistes de partir : la fermeture des frontières des Etats membres de la Cedeao ; le «gel des avoirs» des auteurs du coup d’Etat et de leurs associés ; la fermeture de l’accès du Mali aux ports des pays côtiers, ce qui serait un coup dur pour les nouveaux maîtres de Bamako, le Mali étant enclavé ; autre mesure, le gel des comptes du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest.

Ces sanctions entreront en vigueur lundi 2 avril, sauf si d’ici là, la junte malienne applique les décisions de la Cédéao.

 

 

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