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LIBYE: Le gouvernement reconnaît ne plus rien contrôler

C’était mieux quand… c’était « pire » avec Kadhafi? 

 Rien ne va plus en Libye! Le gouvernement démissionnaire réfugié à l’est du pays déclare avoir perdu la maîtrise de la plupart des ministères et des autres institutions de l’Etat dont le siège se trouve à Tripoli. La capitale est toujours sous le contrôle des milices rivales qui s’y affrontent depuis des semaines. 

 Rien ne va plus en Libye! Le gouvernement démissionnaire réfugié à l’est du pays déclare avoir perdu la maîtrise de la plupart des ministères et des autres institutions de l’Etat dont le siège se trouve à Tripoli. La capitale est toujours sous le contrôle des milices rivales qui s’y affrontent depuis des semaines. En Libye, la crise politique et sécuritaire est toujours totale. La semaine dernière, le Premier ministre, Abdallah al-Theni, avait démissionné, reconnaissant son impuissance face aux milices islamistes qui contrôlent tous les ministères et institutions d’Etat à Tripoli. Mais, ce lundi 1er septembre, le Parlement – réfugié à Tobrouk pour fuir les violences de Tripoli et de Benghazi – a choisi de le reconduire, malgré sa démission, lui demandant de former un nouveau gouvernement dans les deux semaines. Mais à Tripoli, les islamistes ont, eux aussi, nommé leur gouvernement désigné par l’ancien Parlement, au mandat pourtant expiré, mais dominé par les islamistes. 

Pour la deuxieme fois en quelques mois, deux Parlements et deux chefs de gouvernement revendiquent chacun le pouvoir en Libye. D’un côté, le Parlement légitimé par les élections du 25 juin dernier où les islamistes sont minoritaires. Il est reconnu par la communauté internationale, mais totalement impuissant face aux milices. Depuis un mois, ces députés sont obligés de siéger à Tobrouk, à l’extrême est du pays, pour fuir les violences de Tripoli et de Benghazi.

Ce lundi, cette assemblée a choisi de tenir tête aux islamistes en reconduisant le Premier ministre, Abdallah al-Theni. Nommé en mars, il avait démissionné la semaine dernière, affirmant que les milices islamistes contrôlent désormais tous les ministères et institutions d’Etat. En effet, la semaine précédente, à Tripoli, les milices de Misrata – fortes de leur victoire face aux ex-rebelles de Zenten hostiles aux islamistes – avaient poussé l’ancien Parlement à se réunir à nouveau, alors que le mandat de ce dernier a pourtant expiré depuis les législatives du 25 juin. Dominé par des islamistes, ce Parlement a nommé un des leurs comme Premier ministre devenant ainsi rival d’Abdallah al-Theni.

 

La Libye se trouve donc avec deux Parlements et deux Premiers ministres avec, en même temps, des affrontements meurtriers entre milices qui se poursuivent à Tripoli comme à Benghazi.Pour la deuxieme fois en quelques mois, deux Parlements et deux chefs de gouvernement revendiquent chacun le pouvoir en Libye. D’un côté, le Parlement légitimé par les élections du 25 juin dernier où les islamistes sont minoritaires. Il est reconnu par la communauté internationale, mais totalement impuissant face aux milices. Depuis un mois, ces députés sont obligés de siéger à Tobrouk, à l’extrême est du pays, pour fuir les violences de Tripoli et de Benghazi.

 

Ce lundi, cette assemblée a choisi de tenir tête aux islamistes en reconduisant le Premier ministre, Abdallah al-Theni. Nommé en mars, il avait démissionné la semaine dernière, affirmant que les milices islamistes contrôlent désormais tous les ministères et institutions d’Etat. En effet, la semaine précédente, à Tripoli, les milices de Misrata – fortes de leur victoire face aux ex-rebelles de Zenten hostiles aux islamistes – avaient poussé l’ancien Parlement à se réunir à nouveau, alors que le mandat de ce dernier a pourtant expiré depuis les législatives du 25 juin. Dominé par des islamistes, ce Parlement a nommé un des leurs comme Premier ministre devenant ainsi rival d’Abdallah al-Theni.

La Libye se trouve donc avec deux Parlements et deux Premiers ministres avec, en même temps, des affrontements meurtriers entre milices qui se poursuivent à Tripoli comme à Benghazi.

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