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Le travail comme fondement de la dignité et de la société : réflexions issues du discours du président Mattarella

Le discours du président Sergio Mattarella à l’occasion de la Fête du Travail a offert une vision riche et articulée sur le sens et l’importance du travail dans la société contemporaine. À travers une série d’affirmations pondérées et incisives, le président Mattarella a souligné le lien indissoluble entre travail, dignité humaine et cohésion sociale.

Le président Mattarella, dans son discours depuis la Calabre, a offert une perspective articulée sur le concept de travail, mettant en évidence son essence fondamentale pour la dignité humaine et la construction d’une société juste et solidaire. Sa déclaration selon laquelle « le travail n’est pas une marchandise » représente un puissant rappel de la nécessité de reconnaître la valeur intrinsèque du travail au-delà de ses implications économiques. Le travail, selon le président, doit être compris comme un instrument de liberté individuelle, d’émancipation du besoin et un véhicule d’expression et de réalisation personnelle.

Mattarella a également mis en lumière les défis qui persistent dans le paysage du travail italien, tels que les disparités sociales et territoriales, le phénomène des emplois précaires et sous-payés, ainsi que les difficultés rencontrées par les personnes handicapées et les familles qui doivent faire face aux charges d’assistance. Malgré les progrès enregistrés en termes d’emploi et de contrats à durée indéterminée, il est essentiel de faire face à ces problèmes avec détermination et engagement.

Un autre point crucial mis en évidence dans le discours est le rôle des organisations intermédiaires et du mouvement syndical dans la promotion des droits des travailleurs et dans la construction d’un modèle social basé sur la cohésion et la solidarité. Le président souligne l’importance de la négociation collective comme moyen de garantir des conditions de travail dignes et de promouvoir une économie équitable et inclusive.

Enfin, le président Mattarella a abordé avec fermeté la question du « caporalato » et de l’exploitation des migrants dans le secteur agricole, attirant l’attention sur la nécessité de surveiller et de combattre ces pratiques injustes qui minent non seulement la dignité des travailleurs, mais aussi la sécurité et la cohésion sociale.

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