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L’alibye de la démocratie

 

Les hésitations de l’Occident ont en un certain sens «aidé» Kadhafi à rester au pouvoir,  malgré qu’ait été acclamée, d’une façon suspectement précipitée, la forte tempête de démocratie qui aurait enivré la population libyenne.

Après les fortes déclarations de soutien inconditionné des «combattants de la liberté», on a assisté à une sorte de surplace, typique de qui s’est rendu compte, après avoir posé le pied, d’avoir peut-être fait un pas trop hasardeux vers une position qui n’est pas aussi sure qu’elle pouvait sembler au départ.

On a entendu les annonces de bombardement, no-fly-zone, embargo,  ultimatum pour un sauf-conduit à l’exil ainsi que d’autres punitions, mais  le «dictateur» libyen est toujours bel et bien là!

Preuve d’un échec de l’usage par les pays forts de l’alibi de la démocratie pour s’ingérer dans les affaires politiques des autres pays souverains, pour mieux se positionner afin d’en en tirer leur propre profit?

Cette fois-ci, avec Mouammar Kadhafi, «l’alibye» semble en tout cas n’avoir pas fonctionné jusqu’au fond.

Milton Kwami

 

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