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ITALIE: Une addition super salée à deux touristes japonaises dans un restaurant chinois à Rome

L’assesseur au Tourisme de la Commune de Rome, Carlo Cafarotti, exprime toute son amertume après l’addition qui a « étranglé » les deux japonaises au restaurant chinois. Dands la plainte, qui a été diffusée sur les médias sociaux, les deux japonaises dénoncent un compte incroyablement salé: 430 euros pour deux plats de spaghettis.

 

 

Le restaurant, « Antico Caffè di Marte » à Borgo Santo Spirito, se défend en promettant de récupérer la recette «avec la liste de tous les poissons frais qu’ils ont mangés et pas seulement la recette du distributeur, comme ils le faisaient en omettant la liste des plats… »». Ces chiffres, cependant, sont très élevés, comme le dit l’Assesseur au Tourisme, Carlo Cafarotti: «Avec de telles comportements, on ne va nulle part. Et alors je dis qu’on doit foncer avec plus de force dans la réalisation du projet de la police touristique, et à ce point, il s’impose également une raison majeure pour la création d’un label de qualité: à bas les petits malins, honneur aux vrais chefs». 

«C’est vraiment triste. Nous aimons l’Italie mais comme ça, ça ne va pas… ». C’est ainsi que commence le récit d’Orie Tanaka sur Facebook, japonaise résidente en Italie qui a posté l’addition et le défoulement des deux compatriotes en vacances à Rome. Le reçu, qui est celui du paiement par Bancomat (guichet automatique) et n’explique donc pas en détail ce qu’ont commandé en détail les deux filles, rapporte l’addition de 349,80 euros ainsi que le pourboire de 80 euros, ce qui porte le montant total à 429 euros. 

Mais pourquoi ont-elles payé pareil montant, questionne-t-on Orie sur Facebook. «Oui, c’est incroyable, oui », répond-elle, «mais faire une dénonce, c’est très difficile pour les touristes qui ont peu de temps, surtout pour les Japonais qui ne restent qu’un ou deux jours ». A ceux qui lui demandent pourquoi ils n’ont pas regardé les prix avant, elle répond qu’au « menu, c’était écrit 6,5 euros (mais à l’hectogramme, ndr), et quand quelqu’un ne connait pas bien la languer, il préfère ne pas parler». 

Et le pourboire de 80 euros? «on ne les laissait pas sortir du restaurant si elles ne payaient pas le pourboire. Ce n’est évidemment pas facile pour les étrangers d’appeler les Carabiniers ». Les commentaires, désolés et outrés, se sont multipliés sous la plainte, et Orie a tenté de conclure ainsi: «Merci pour vos commentaires. C’est que je suis vraiment désolé pour ces filles et pour les Italiens honnêtes. Je leur dirai d’aller à la police si elles ne sont pas encore partis». 

Au restaurant qui surplombe Castel Sant’Angelo, ont plu des appels de menaces et d’insultes: «Ils nous disent du n’importe quoi, les appels viennent également du Nord», raconte à son tour, atterré, l’avocat du propriétaire qui lui a demandé de l’aide. «On devra nous donner beaucoup d’argent pour les dommages de l’image…». 

Le restaurant, sous administration judiciaire parce qu’il a été saisi il y a des années à l’homme d’affaires Francesco Varsi, originaire de la Région Campania, est géré par Susanna et sa famille, chinois en Italie depuis 20 ans: «Nous, des étrangers, qui trompons les autres étrangers? Mais pour l’amour du Ciel!». 

Claudio Pica, président de Fiepet-Confesercenti, demande l’intervention des Carabiniers et des sanctions ainsi que la suspension de la licence «pour le grave préjudice à l’image de la catégorie entière ». Alors que le conseiller Carlo Cafarotti insiste sur la qualité: «Il est clair que les objectifs de qualité, que nous nous sommes donnés comme priorité, deviennent difficiles à atteindre de cette manière». 

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