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IMMIGRATION EN ITALIE: Environ 5 millions d’étrangers mais la crise freine l’immigration

Au gré de l’immigré? 

Analyse du 19ème Rapport National sur les Migrations 2013. Selon le démographe Gian Carlo Blangiardo: “Une pause réflexion qui favorisera l’intégration”.

alt«La persistence de la crise économique a sans aucun doute oté de la vivacité à la migration en Italie« . C’est l’analyse de la Fondation ISMU (Initiatives et Etudes sur la Multiethnicité), qui a présenté à Milan le 19ème Rapport national sur la migration 2013.

Le 1er Janvier 2013, la population étrangère en Italie est estimé, selon l’ISMU, à 4.900.000 personnes, dont 294.000 immigrants illégaux, soit une augmentation de 275.000 unités (+6%) par rapport à l’année précédente. Une augmentation qui, à première vue, peut sembler consistante, mais qui est due, pour plus de 50%, à des facteurs internes indépendants de la mobilité, telles que l’équilibre naturel (74.000 unités issues des 80.000 naissances) et la correction des recensement des recouvrements (72.000 étrangers qui n’avaient pas été comptabilisés par Recensement de 2011) .

C’est ainsi donc que les nouveaux permis de séjour de travail délivrés à des citoyens extraUE ont été environ 67.000 en 2012, près de 50% moins qu’en 2011.

En 2012, les étrangers au chômage sont 380.000, soit +72.000 (+25%) par rapport à 2011. Le taux de chomage le plus radical des salariés étrangers est enregistrée dans l’industrie et la construction: les embauches prévues en 2012 ont été réduites d’un quart par rapport à 2007, passant de 227.580 à 60.570, dont plus de 2/3 dans les services et le tourisme .

L’ISMU a également signalé qu’un nombre croissant d’étrangers quittent l’Italie: en 2011, il y a environ 200.000 étrangers qui se sont déplacés à l’étranger (plus de 200.000 déjà en 2010), laissant supposer également des chiffres consistants pour 2012.

Dans les prochaines années, est prévu un ralentissement progressif du rythme de croissance de la population étrangère en Italie: le taux annuel moyen devrait en fait être ramené des 7% actuels (2011-2014 ) à 1,3% environ en 2030-2034. Donc, en 2020, les immigrants résidents seront plus de 7 millions tandis qu’en en 2035, on en comptera moins de 10 millions.

Selon Gian Carlo Blangiardo, démographe à l’Université de Milan, le frein de l’immigration pourrait améliorer l’intégration de ceux qui sont déjà en Italie.

« Meme s’il est prématuré de parler qu’un cycle s’est clos et qu’on est en train d’aller irrémédiablemenbt vers un nouveau modèle d’immigration moins « agressif » et plus motivé par des projets de vie « matures et conscients », il est indéniable que la pause de réflexion que nous vivons peut contribuer (du moins) à atténuer certains problèmes de la migration et en Italie et cela pourra également favoriser le processus d’intégration des travailleurs étrangers et, surtout, de leurs familles« , soutient Blangiardo.

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