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FALLY IPUPA: La superstar internationale congolaise, tête d’affiche de la 2ème édition du NEEMA FEST à Rome (VIDÉO)

Issu de la scène rd-congolaise des années 90, formé ensuite à l’école de son compatriote Koffi Olomidé jusqu’en 2006, le chanteur congolais Fally Ipupa (de son vrai nom Faustin Ipupa Nsimba) est devenu, en une décennie, une star africaine, avant de séduire l’Occident à travers une nouvelle orientation musicale plus urbaine.

 

Né le 14 décembre 1977 à Kinshasa, plutôt timide, Fally Ipupa grandit dans le quartier de Bandal (Bandalungwa), fief du groupe Wenge Musica. Très populaire auprès de la jeunesse congolaise durant les années 80 et 90, cette formation aux multiples ramifications fait figure d’exemple pour le jeune garçon. Il chante en effet, dans la chorale de l’église, mais commence véritablement la musique durant les vacances avec des amis de son âge au sein du groupe « New City » au début des années 90. Il poursuit avec d’autres formations, comme « Talent Latent » avec laquelle il enregistre l’album « À l’œuvre on connait l’artiste », en 1999.

Sa participation lui vaut d’être remarqué par l’ivoirien David Monsoh, directeur artistique et manager, qui le recommande à la star rd-congolaise Koffi Olomidé qui, convaincu, l’intégre à son orchestre Quartier latin. Durant 7 années, le temps de 6 albums, Fally Ipupa développe son talent de chanteur, mais aussi d’auteur et de danseur pour son patron qui, en retour, lui donne de plus en plus de responsabilités jusqu’à en faire le chef d’orchestre. Il se voit déjà affublé de surnoms élogieux (« Dicap la merveille »), en référence à l’acteur Leonardo Di Caprio, « Anelka » (le footballeur au transfert record de millions de dollars) quitte son mentor en 2006 pour se consacrer à sa carrière personnelle.

Son premier album sous son nom, « Droit chemin », sort la même année. En avril 2007, Fally Ipupa se produit à Paris, au prestigieux Olympia de Paris, et accueille à ses côtés certains de ses invités, ainsi que Lokua Kanza. À Abidjan, il fait déjà salle comble au Palais de la culture. L’album lui permet d’être récompensé, cette même année aux Césaire de la musique: Meilleur interprète masculin. Il apparaît aussi en featuring sur l’album « Mon Afrique » du rappeur franco-malien Mokobé et « Tous mes rêves » de la martiniquaise Princess Lover.

En 2008, il donne quelques concerts en France, en Belgique, en Allemagne, aux États-Unis ainsi qu’au Cameroun. Il reçoit au Burkina Faso le Kundé du Meilleur artiste d’Afrique centrale.

Avec la même équipe, il enregistre à Paris son 2ème album, « Arsenal de belles mélodies »: double CD avec 16 chansons, commercialisé en 2009. Le guadeloupéen Krys, figure du dancehall antillais, et la chanteuse américaine de R’n’B Olivia ont partagé avec lui le micro. Ces collaborations tous azimuts amènent Fally à participer en 2009 aux 30 ans du groupe de zouk Kassav’ au Stade de France ou encore à l’album « Ouvrir son cœur » du chanteur français Francis Lalanne tandis que Barbara Kanam lui rend l’invitation sur son CD « Karibu ».

En 2010, Fally explose le Zénith, l’une des plus grandes salles de Paris. Une dizaine d’autres concerts sont prévus en France, Belgique, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Suède et Grande-Bretagne, mais certains sont annulés au dernier moment, car, comme d’autres artistes congolais, il fait les frais des campagnes menées en Europe par ses compatriotes du Mouvement des Résistants, l’accusant de soutenir le pouvoir au pays. Son succès s’accroît aussi en Afrique, comme témoignent ses shows au Tchad, Zambie, Angola et Afrique du Sud. Dans son pays, grâce à son album, le chanteur est distingué aux Ndule Awards dans trois catégories: Meilleurs album de l’année, clip et chanson.

En juin 2011, il est parmi les artistes de la Nuit Africaine au Stade de France et se produit dans des festivals européens de premier plan au Danemark (Roskilde) ou France (Babel Med). Au Nigeria, il partage l’affiche d’un grand concert avec les stars du pays puis conclut l’année en Côte d’Ivoire.

En juin 2013, parait son 3ème album, « Power Kosa Leka », dont les 22 titres (27, selon les versions) assoient un peu plus sa réputation de chanteur de charme doublé d’un danseur aux langoureux déhanchements. En même temps que l’album, l’artiste lance la « Fally Ipupa Fondation », pour venir en aide à ses compatriotes et favoriser la solidarité, en opérant dans le domaine de la santé, de l’éducation et de l’habitat. En France, si le rappeur Passi enregistre avec lui un duo sur l’album « Ère d’Afrique », de son côté Fally envoie un signal avec le single « Kitoko », en compagnie de Youssoupha, l’un des enfants de Tabu Ley Rochereau. La chanson (qui ne figure sur aucun disque) est en rupture par rapport à ses productions précédentes, et semble annoncer un nouveau registre, davantage façonné pour le marché français. Le chanteur congolais est aussi invité sur scène à Bercy, lors du Grand bal de la star sénégalaise Youssou N’Dour. Puis il se rend en Côte d’Ivoire et en Guinée équatoriale à Malabo.

Bien que son nom soit étroitement associé à l’album « Libre parcours » et qu’il soit au micro sur bon nombre de chansons présentes sur le CD, ce projet commercialisé en 2014 est officiellement attribué à son groupe F’Victeam. En Afrique, il donne notamment trois concerts au Gabon, revient jouer à Abidjan, célèbre la Fête de la musique à Niamey au Niger, participe aux Francofolies de Kinshasa dans son pays puis termine l’année au Bénin, après avoir été invité par les autorités américaines à l’occasion du sommet États-Unis –Afrique.

L’année suivante, on le retrouve sur scène au Cameroun, en Guinée à Conakry sur l’esplanade du Palais du peuple, puis à Bamako au Mali, ainsi qu’au FEMUA (Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo) en Côte-d’Ivoire. Il traverse également l’Atlantique pour se produire notamment à Houston, Atlanta et Washington. En fin d’année, le chanteur retrouve ses compatriotes à l’occasion une série de concerts organisée en République démocratique du Congo. La liste des featurings pour lesquels il est sollicité ne cesse de s’allonger: d’abord le rappeur français Lino l’invente sur son disque « Requiem ».

Ensuite, c’est au tour de Youssou N’Dour sur « Africa Rekk » en 2016, puis le rappeur MHD sur « Ma vie ». Cette année-là, Fally célèbre ses 10 ans de carrière par des prestations live à Brazzaville (Congo), Dundo (Angola), et à nouveau en Amérique du Nord, avant de boucler de nouveau l’année avec le public ivoirien. Le virage artistique pressenti se confirme avec « Tokooos », le 4ème album de Fally Ipupa qui sort en juillet 2017.

L’évolution s’est faite en termes de production et de direction musicale, accentuant le style urbain mais avec une dimension congolaise nettement moindre. Pour accompagner cette mutation, des artistes renommés viennent partager le micro: les rappeurs français Booba, MHD, la Belgo-Congolaise Shay, l’Américain R. Kelly ou encore le Nigérian Wizkid. La stratégie s’avère payante: les singles « Kiname » puis « Bad Boy » sont tour à tour certifiés Disque d’or en France.

Avec la chanteuse Angélique Kidjo et la comédienne Chantal Tagbo, il compose le jury de l’émission de télévision « L’Afrique a un incroyable talent » diffusée dans 25 pays d’Afrique francophone. Puis il se produit lors des cérémonies de commémoration de l’indépendance en Zambie.

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