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ECHOS DE CAN 2012: Les entraineurs locaux mis en cause?

Temps durs pour les entraineurs locaux des sélections africaines, après la CAN 2012:

La 28ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui s’est terminée avec la victoire de la Zambie conduite par le technicien français, Hervé Renard, a joué un vilain tour aux sélectionneurs africains qui ont vu leur science remise en question.

 

Deux techniciens locaux – Amara Traoré (Sénégal) et Harouna Doula (Niger) – n’ont pas survécu à l’élimination de leur sélection au premier tour de la compétition.
Arrivé dans cette compétition avec un parcours exceptionnel (6 matchs sans défaite: 5 victoires et un nul) , l’entraîneur des Lions a fait les frais de l’élimination au premier avec trois défaites consécutives.
Comparé à Doula, le Saint-Louisien peut s’estimer heureux. Le technicien nigérien qui a qualifié son pays pour la première phase finale de la CAN de son histoire a été relégué au second plan, après la première défaite (0-2) contre le Gabon. Pour le second match (contre la Tunisie perdu 1-2), c’est Rolland Courbis recruté comme consultant qui a pris les devants. Mais malgré l’élimination dès le premier tour avec une seconde défaite (0-1 contre le Maroc), Courbis a été maintenu alors que le technicien local a été reversé au ministère des Sports.
Si les rumeurs en provenance de la Fédération ivoirienne de football (FIF) se confirment, l’Ivoirien François Zahoui, malgré sa place de finaliste, risque d’être lui aussi remercié.
D’ailleurs, ses résultats, avec un parcours sans faute des éliminatoires à la phase finale de la CAN ne lui avaient épargné des critiques acerbes. Zahoui avec les Eléphants ses 6 victoires en 6 matchs éliminatoires, 5 victoires et un nul, en phase finale de la CAN 2012.
Malgré un parcours sans faute, les Eléphants ont perdu la finale. Ils sont invaincus tout au long de la compétition. Il a fallu la série de tirs au but pour que Didier Drogba et ses partenaires s’inclinent devant les Chipolopolos (0-0 et 8 TAB 7). Ils avaient gagné leurs 5 premiers matchs (3 au premier tour, le quart et la demi-finale).
Du côté des sélections de l’Angola et du Botswana éliminées au premier tour et dirigées par des entraîeneurs locaux, on a jugé bon de remettre en question les choses. Lito Vidigal et Stanley Tshosane ont été confirmés à leur poste.
Quant au Soudanais Mohamed Abdellah dit Mazda, sa qualification en quart de finale de la CAN a largement plaidé en faveur de son maintien.
Paradoxalement, Eric Gerets (Maroc) est resté à son poste, malgré son élimination au premier tour et un salaire astronomique de 180.000 euros mensuels (118 millions CFA).
Selon France Football de mardi dernier, le Belge émargerait dans le top 5 des sélectionneurs les mieux payés dans le monde. Il a le double du traitement de Laurent Blanc, l’entraîneur de la France.

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