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CÔTE D’IVOIRE – Réconciliation: ADO reçoit le FPI

Il faut surmonter la menace d’un boycott de l’opposition qui minerait la réconciliation.

Le président Alassane Ouattara a reçu la coalition de partis soutenant le chef de l’Etat déchu Laurent Gbagbo. Le CNRT (Congrès National pour la Résistance et la Démocratie) fait planer la menace d’un boycott des législatives du 11 décembre prochain, ce qui serait un coup dur pour la réconciliation. Le FPI, le parti de Laurent Gabgbo, a déjà annoncé, le 21 septembre, qu’il suspendait sa participation à la Commission électorale indépendante.

 

La délégation du CNRT a-t-elle reçu des réponses à tous les problèmes qu’elle a soulevé en une heure de discussion avec le président Alassane Ouattara ? Le gardien temporaire de la maison FPI qui conduisait la délégation, Sylvain Miaka Ourettto, s’est contenté de dire à la presse que «c’est le dialogue républicain qui vient de se lancer».

Les questions évoquées concernaient la sécurité, l’Etat de droit et le fonctionnement des institutions, la réconciliation nationale et le jeu électoral. Rien n’est encore réglé sur tous ces points.

Le FPI attendait cette rencontre avec Alassane Ouattara depuis trois mois. Pour cela, le parti a dû renoncer à participer aux travaux de la CEI (Commission Electorale Indépendante).

Ce premier rendez-vous n’avait pas l’ambition de tout résoudre d’un coup. Selon le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, le numéro un ivoirien, a promis à son opposition, d’autres discussions. Laurent Akoun affirme aussi que «le camp Gbagbo ira dans le sens de la reconstruction mais avec toutes les forces et tous les acteurs».

Or, à deux mois et demi des législatives du 11 décembre, le temps presse. Et pour des raisons différentes, il est dans l’intérêt d’Alassane Ouattara et de l’ex-majorité présidentielle que tout le monde y participe. Pour l’instant, le camp Gbagbo fait toujours planer la menace d’un boycott.

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