in

COTE D’IVOIRE: Le parti de l’ex-président Gbagbo dénonce le harcèlement du pouvoir

FPI sans… fief au pays?

Le FPI a dénoncé à nouveau le harcèlement dont il se dit victime de la part du pouvoir d’Alassane Ouattara.

Pour le Front populaire ivoirien, les accusations portées par le gouvernement relèvent tout simplement de la manipulation. Les responsables du FPI assurent n’avoir aucun intérêt à mener des actions violentes qui pourraient encore plus accabler Laurent Gbagbo, emprisonné à la Cour pénale internationale (CPI).

«On veut nous prendre comme des boucs-émissaires, présenter le FPI comme le mauvais perdant, comme l’empêcheur de tourner en rond, comme des hommes et des femmes qui sont contre la paix en Côte d’Ivoire, or c’est tout à fait le contraire que nous pensons», explique Sylvain Miaka Ouretto, président par intérim du parti.

Les autorités ivoiriennes assurent ne pas mener de chasse aux sorcières et que ce sont les enquêtes réalisées après les attaques qui conduisent vers certains responsables du Front populaire ivoirien.

Le FPI, lui, continue à dénoncer une dictature du parti d’Alassane Ouattara. Pourtant Sylvain Miaka Ouretto propose de s’asseoir avec le pouvoir: «En dehors des échanges, rien ne peut se construire! Il faut qu’on discute et que dans la responsabilité et dans la sérénité, on essaie d’identifier quel est le mal qui nous ronge et quelle solution on apporte à ce mal».

De son côté, le gouvernement assure souhaiter la présence d’une opposition en Côte d’Ivoire, mais une opposition républicaine.

R.D. CONGO: Depuis 10 ans, la maladie du bananier sévit

REGULARISATION EN ITALIE: Questions et réponses: X) – Etranger embauché depuis peu de temps