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COTE D’IVOIRE: Croissance économique – les exportations et les ressources en pole position

Les cultures nouvelles sont plus rentables pour les paysans et l’Etat.

Philip English, économiste principal pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, le Burkina Faso et le Sénégal à la Banque mondiale, a déclaré que les heures de gloire du café et du cacao, deux spéculations agricoles qui ont tiré l’économie de la Côte d’Ivoire, sont derrière et que des cultures nouvelles telles que l’hévéa et l’anacarde présentent plus de rentabilité pour les paysans et l’Etat.

 

Philip English a fait cette affirmation alors qu’il commentait le rapport n° 62572-Ci intitulé: «Un agenda pour la croissance basée sur les exportations et les ressources» réalisé par la Banque mondiale sur la Côte d’Ivoire, lors de l’atelier de présentation des Rapports des études sur les sources de croissance pour la Côte d’Ivoire co-organisé par le ministère de l’Economie et des finances et la représentation de la Banque mondiale à Abidjan.

«Bien que le cacao demeure la plus importante denrée d’exportation, il n’est pas considéré comme une importante source de croissance», indique le rapport.

L’économiste principal à la Banque mondiale estime également que ce n’est pas seulement par la transformation qu’un produit peut avoir de la valeur ajoutée. Il a cité le poisson frais, notamment le thon frais qui coûte plus cher à l’exportation que la conserve de Thon. Idem pour l’ananas, a-t-il indiqué.

L’atelier de deux jours revêt une importance capitale pour le gouvernement ivoirien, selon Ahoutou Koffi, le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et de finances Charles Koffi Diby, qu’il a représenté à cette rencontre. Car «pour la Côte d’Ivoire qui sort d’une longue période de crise sociopolitique, le retour à une dynamique de croissance soutenue et durable est plus qu’une nécessité, pour inverser la tendance haussière de la pauvreté, enregistrée depuis une dizaine d’années».

Pour atteindre cette performance, le gouvernement a inscrit, au titre de ses priorités, l’assainissement du cadre macroéconomique et des finances publiques, afin d’inscrire l’initiative privée, dans un environnement stable, compétitif et constituant un stimulant pour les décisions d’investissements.

«A cet égard, l’étude sur les sources de la croissance aborde les problématiques aussi importantes les unes que les autres, dont la synergie peut impulser une nouvelle dynamique de création de richesse et d’emplois», souligne-t-il.

Selon lui, ces questions portent sur les domaines porteurs de croissance essentiellement agricole, agro-industriel, avec la promotion de la transformation, la disponibilité d’énergie de qualité et à bon marché, le développement des services connexes fondés sur les technologies de l’information et de la communication, la promotion des échanges intérieurs, intracommunautaires, et extérieurs.

 

 

 

 

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