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COTE D’IVOIRE: Célébrations des 50 ans du cinéma ivoirien

10 lustres illustres! 

Un demi-siècle de long ou courts métrages de Timité Bassori à Philippe Lacôte en passant par Désiré Ecaré ou Henri Duparc… Autant de réalisateurs dont les œuvres sont projetées jusqu’à samedi 28 mars dans la salle rénovée de l’Institut français à Abidjan. Projections et rencontres avec des réalisateurs ou des techniciens du 7e art ivoirien. 

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Dans la salle de l’Institut français à Abidjan se trouvent des amoureux du 7ème art pour assister à la première master class avec le réalisateur de « Run », Philippe Lacôte. Cette semaine, les amoureux du septième art profitent de l’expérience des professionnels de la pellicule 35 mm ou du cinéma numérique. Il y a 27 ans, au moment de la sortie de « Bal poussière », Philippe Lacôte aurait sans doute aimé pouvoir échanger de la sorte avec son ainé Henri Duparc…. 

«Il y a une séquence avec Hanni Tchelley où elle va dans un bar dancing qui a été tourné dans mon quartier. C’était la première fois que je voyais un tournage. C’est quelque chose qui m’a marqué», confie le réalisateur qui avait été présent dans la sélection officielle du Festival de Cannes en 2014.

L’humour pour mieux faire passer les messages 

Dans le cinéma ivoirien, qu’il soit d’hier ou d’aujourd’hui, il y a une narration, une façon de traiter des sujets graves ou légers qui n’appartient qu’à la Côte d’Ivoire, vous affirmeront les cinéphiles africains. «Ses premiers films comme « Abusuan » (1972), ont été vraiment caractéristiques pour les changements dans la société puisque Abusuan a traité le problème de l’exode rural, un sujet plus ou moins grave, mais avec Bal poussière il a abordé une nouvelle technique, c’était l’humour. Il s’est dit: pour parler de la société, de ses travers et ses changements, c’est avec l’humour qu’il pourrait mieux passer les messages», raconte Henriette Duparc, l’épouse d’Henri Duparc. Des messages que les Abidjanais pourront saisir au gré des projections qui se poursuivent jusqu’à samedi 28 mars, pour ces 50 bougies du cinéma ivoirien.

Jeudi 26 mars ont été projetés 3 films à l’Institut Français d’Abidjan dont « La Jumelle » de Diaby Lanciné et « Concerto pour un exil » de Désiré Ecaré. A signaler également une rétrospective Henri Duparc à la Villa Kaïdin de Cocody Riviera dont notamment « Une couleur café« . 

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