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COTE D’IVOIRE – BURKINA: L’Autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou en projet

Relance du projet visant à fluidifier davantage les relations entre les deux pays.

La construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire et devrait permettre de fluidifier davantage les relations entre les deux pays. Bien que les travaux de cet axe routier majeur n’aient pas encore démarré du côté burkinabè, les acteurs au niveau national ont bon espoir,quant à sa réalisation.

L’itinéraire retenu par le projet d’autoroute est de : Yamoussoukro- Bouaké- Katiola- Ferkessédougou- Ouangolodougou (frontière Côte d’Ivoire)- Niangoloko- Banfora- Bobo-Dioulasso – Boromo- Ouagadougou. Cela fait au total, un linéaire d’environ 1 300 km dont 700 km en territoire ivoirien et 600 km en territoire burkinabè.

«Actuellement, le niveau d’évolution de l’autoroute devant relier les deux capitales n’est pas identique en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso du moment qu’il s’agit d’un projet inter-état», dit-on au Ministère des Infrastructures et du Désenclavement (MID) du Burkina faso qui impute le retard à la défaillance du premier bureau d’étude qui devait produire les études de faisabilité de l’autoroute Ouagadougou-Bobo-Dioulasso.

«Il faut attendre entre trois à six mois pour pouvoir avoir d’ici à avril-mai 2012, un bureau d’étude qui fera l’étude de faisabilité, de la durée prévue d’un san. En mai- juin 2013, on devrait disposer d’un document définitif qui définir la dernière phase des études techniques détaillées, après laquelle il faudrait attendre 12 à 18 mois pour finaliser certains aspects. Ce sera donc vers début 2015 que la construction pourra démarrer», déclare Yentéma Ousmane Yonli de la Direction des Ouvrages d’Art (DGOA), expliquant que la construction se fera par séquences.

«On pourra commencer par Ouagadougou à Koudougou. Ensuite Koudougou-Boromo, ainsi de suite», a-t-il indiqué avant de souligner que le délai d’exécution d’une route de ce genre est de un an pour 100 Km de bitume.
«Comme nous avons à peu près 400 Km de route entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, il faut compter au moins quatre ans pour l’exécution des travaux de construction. En définitive, c’est à l’horizon 2020-2022 qu’on pourrait disposer peut-être, de linéaire totalement fait entre Bobo-Dioulasso et Ouagadougou, si tout se passe normalement. Après cette tranche de l’autoroute, il faudra attaquer l’autre partie qui part de Bobo-Dioulasso à la frontière ivoirienne».

Le coût kilométrique d’une autoroute devrait tourner autour de 2 milliards CFA le km.

«Pour les 400 km entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso on se retrouve avec 800 milliards CFA. Et il va rester les 200 km qui séparent Bobo-Dioulasso de la frontière ivoirienne. Donc le total devra faire 1 200 milliards CFA au coût projeté à 2015-2020», a confié le spécialiste.

En Côte d’Ivoire, le niveau des travaux a un peu avancé. En effet, les travaux du tronçon autoroutier Singrobo – Yamoussoukro (environ 90 km) étaient en cours d’exécution depuis 2007 et devraient s’achever à la fin de l’année 2011. Quant au tronçon Yamoussoukro – Bouaké long de 100 km, les études de faisabilité auraient été entamées au cours de l’année 2008 par le BNETD (Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement). Elles devraient s’achever dans le courant de l’année 2010.

Le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou se situe dans le cadre de la mise en oeuvre du Traité d’amitié et de coopération entre la république de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Il se conforme également à la politique d’intégration et de renforcement de la coopération entre les Etats africains encouragée par les communautés régionales telles que la CEDEAO (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine).

La réalisation de cette autoroute d’interconnexion devra permettre d’améliorer la compétitivité de l’économie des deux pays et partant, de la sous-région en assurant une circulation plus aisée des personnes, des biens et des productions agropastorales de l’hinterland vers le littoral atlantique.

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