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COTE D’IVOIRE: Anne-Marie Philippe – «Le bonheur d’être la maîtresse d’un homme marié»

Maîtresses sans détresse?

Infidélité, adultère, double vie… au coeur du débat: «Le bonheur d’être la maîtresse d’un homme marié». C’est le titre de l’ouvrage écrit par Anne-Marie Philippe, journaliste, animatrice et productrice d’émissions de télévision, présenté à la salle Charles Diagne du quotidien « Fraternité Matin », à  l’occasion de la 5ème édition des rencontres littéraires dénommées «La fraternité du livre m’atteint».

Tout en ouvrant une série de réflexions sur la vie des couples et la psychologie de la femme, cette rencontre a donné l’occasion à plusieurs intervenants tels que Stephie Joyce et Amy Dembélé, respectivement journaliste à «Top visage» et animatrice à «Radio Nostalgie», Michelle Tanon-Lora, enseignant chercheur et sexologue, l’abbé Jules Fégbo, vicaire de la paroisse Saint Pierre Saint Paul de Divo, auteur de «Le chant au féminin», l’imam Doumbia, aumônier musulman de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire et Zio Moussa, en tant que modérateur, de porter leurs réflexions sur le contenu de cette oeuvre qui présente les facettes d’une réalité encore voilée sous nos cieux: celle des femmes émancipées, tenant, selon Stephie Joyce, «le rôle de Don Juan».

A travers des débats contradictoires, les intervenants ont rappelé les motivations des maîtresses et leurs techniques d’approche, qui sont le fait, diront-ils dans l’ensemble, des blessures de l’enfance. Celles causées par la souffrance d’une vie passée dans une famille disloquée ou une décision prise suite à de violences conjugales.

Selon plusieurs autres réflexions, l’infidélité viendrait d’un manque d’amour dans le couple, du désir de se sentir valorisé ailleurs ou de l’envie d’échapper à la routine de la vie conjugale. Occasion d’un débat à multiples facettes sur la vie de couples et des maîtresses, mariées ou non, le thème relatif au bonheur d’être une maîtresse a aussi permis à certains participants de donner leurs témoignages sur l’apport de ces femmes, et surtout leur rôle de régulatrice d’émotions des hommes mariés.

En s’appuyant sur les principes de la religion, l’imam Doumbia et l’abbé Jules Fégbo ont quant à eux mis l’accent sur l’aspect négatif de ce phénomène.

Bien que n’ayant pas été agrémentée par des témoignages vivants de maîtresses «heureuses», la rencontre a eu le mérite de jeter les bases d’une réflexion profonde sur la vie des couples.

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