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COTE D’IVOIRE: 6 militaires disparaissent après le chavirement de leur navette dans la Lagune Ebrié

Prières pour les disparus!

L’armée est en deuil. Six éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont disparu dans la lagune Ebrié.

Les victimes sont le capitaine de frégate Sécongo Doulaye, commandant des opérations de la marine nationale de Côte d’Ivoire, les Maréchaux des logis, Manzo Eric, Ouassé Joachim et Kra Hubert, tous en service à l’Unité d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (UIGN).

Les deux autres sont, le sergent de police Dosso Sory en service à la Direction générale de la police nationale et le quartier-maître de 2ème classe Soro Sibiri.

Le bateau dans lequel ils étaient a chaviré aux environs de minuit non loin du pont Félix Houphouët-Boigny. Les victimes faisaient partie d’une patrouille mixte qui surveillait le plan d’eau lagunaire.

Cette mission, en effet, s’inscrit dans le cadre des opérations de sécurisation du district d’Abidjan après les attaques des positions des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Ce sont trois vedettes (petits bateaux) qui ont été affectées pour cette tâche dans laquelle faisaient partie plusieurs hauts gradés de l’armée dont le général Déto Letho.

La patrouille s’est bien déroulée mais c’est au retour que la vedette qui était derrière les deux (02) autres a chaviré .A quelques minutes seulement de la base annexe de la Marine nationale. Il y avait à son bord 15 militaires. Le bilan fait état de 9 rescapés et 6 disparus. Le fort courant marin serait à l’origine de ce naufrage.

Les militaires de la vedette qui a chaviré ont appelé leurs camarades au secours. Mais le temps que les autres vedettes n’arrivent à leur niveau, dans la panique, 6 militaires n’ont pu résister au courant d’eau qui les a emportés. Ce sont donc les neuf (09) autres qui s’étaient accrochés aux cordes de la vedette qui ont été sauvés. Le bateau avait pris de l’eau par l’arrière.

Informé, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, s’est rendu sur les lieux pour apporter le soutien du chef de l’Etat et celui du Gouvernement aux FRCI. Des détachements de la Licorne, de l’Onu et des FRCI multiplient les recherches pour retrouver les disparus.

A la base navale annexe, c’est la consternation. Le camp était calme. La tristesse se lisait sur les visages. Les militaires aussi par petits groupe, commentaient le drame. Ils ne comprennent pas ce qui est arrivé à leurs camarades en mission commandée.

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