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CAN 2015: Le Maroc maintient sa demande de report

Quel « CAF…ouillage »! 

Le Maroc met désormais la CAF au défi, maintenant sa demande de report de la CAN 2015 à 2016, et ce, après une « mûre réflexion basée sur des faits authentiquement sanitaires ».

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Le Maroc met désormais la CAF au défi, maintenant sa demande de report de la CAN 2015 à 2016, et ce, après une « mûre réflexion basée sur des faits authentiquement sanitaires« , a indiqué l’Agence officielle la Maghreb arabe Presse (MAP), citant un communiqué du ministère de la Jeunesse et des Sports marocain. Désigné comme pays organisateur de la CAN 2015, le Maroc avait introduit en octobre dernier, auprès de la Confédération africaine de football (CAF), qui a refusé lors d’une réunion tenue lundi 3 novembre. Il avait avancé les des risques de propagation du virus Ebola qui a fait plus de 4.500 morts, dans trois pays de l’Afrique de l’ouest plus précisément, pour étayer sa demande. Le Maroc avait jusqu’à ce samedi 8 novembre pour confirmer ou non sa volonté d’organisation la compétition, prévue initialement du 17 janvier au 8 février.

La CAF avait prévu une réunion, mardi 11 novembre à son siège au Caire (Egypte), pour se pencher sur la situation, c’est-à-dire la désignation d’un nouveau pays hôte de la compétition.

En plus des arguments brandis, l’instance dirigeante du football africain avait rappelé que depuis 1957, date du lancement de la compétition, aucune édition n’avait été reportée.

Vers des sanctions? 

Si entre-temps, le Maroc avait proposer un report du moins en juin-juillet 2015, les autorités locales veulent désormais un report d’une année, c’est-à-dire que la CAN soit disputée en janvier 2016. Elles balaient aussi l’argument de la tenue du Mondial des clubs en décembre dans le pays, en arguant que cette compétition «enregistre une affluence relativement modérée de supporteurs« , contrairement à la CAN.

En campant ainsi sur sa position, le Maroc encourt des sanctions à la fois financières et sportives avec une probable élimination de toutes les compétitions africaines pour ses sélections nationales mais aussi ses clubs. Mais ce n’est pas ce qui effraie le plus Mohamed Ouzzine, ministre des Sports. Le pays se dote déjà d’avocats pour le bras de fer juridique qui se profile à l’horion.

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