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CAN 2015: Chapeau à Hayatou!

Yes He… CAN! 

D’accord avec Issa Hayatou. Mieux, chapeau pour avoir permis au football africain de sortir indemne du coup de Jarnac que le Royaume chérifien lui a administré, en refusant d’accueillir la plus grande fête du football du continent en raison de virus Ebola qui sévit dans certains pays notamment la Guinée, le Sierra Léone, le Liberia et le Nigeria. 

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D’accord avec Issa Hayatou. Mieux, chapeau pour avoir permis au football africain de sortir indemne du coup de Jarnac que le Royaume chérifien lui a administré, en refusant d’accueillir la plus grande fête du football du continent en raison de virus Ebola qui sévit dans certains pays notamment la Guinée, le Sierra Léone, le Liberia et le Nigeria. Nonobstant son état de santé, le président de la CAF a déclenché une course contre la montre et en un temps record, a réussi à trouver un pays hôte. Mais aussi et surtout tenir la CAN 2015 à date échue. C’est-à-dire, du 17 janvier au 8 février.

Que dire de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo? Considéré comme un dictateur, le chef de l’Etat de la Guinée-Equatoriale cloue ainsi le bec aux détracteurs de l’Afrique en général et de la CAN en particulier, qui n’allaient certainement pas rater les dirigeants africains, si jamais, la CAF n’avait pas trouvé un pays hôte pour la fête de son football.

Le sempiternel débat sur la périodicité (tous les deux ans) et l’opportunité de jouer la CAN en hiver allait encore refaire surface. C’est d’ailleurs à se demander si le Maroc n’a pas tenté de mener le combat des clubs européens.

Le G14 n’arrête pas de mettre la pression pour que la CAN se joue en été. Une revendication légitime pour ces clubs employeurs de joueurs africains, contraints de quitter pendant un mois leur équipe, pour répondre à l’appel de leur Nation. Certes !

Mais, la réponse de la CAF est aussi pertinente d’autant plus que l’été n’est pas un moment idéal pour jouer au football sur le continent.

Quid de la périodicité ? Les détracteurs de la CAN toutes les deux ans, fustigent la gourmandise de la CAF. Peut-être qu’ils ont raison de demander une phase finale tous les quatre ans comme c’est le cas avec la coupe du monde de football, la Copa America et la Coupe d’Europe des nations.

Seulement, la politique sportive mise en avant par la CAF est aussi plausible. La CAN est une belle opportunité pour les pays hôtes de se doter d’infrastructures sportives et hôtelières de la qualité. D’ailleurs, chez nous au Sénégal, le dernier stade répondant aux normes de la Fifa, a été construite en 1985. C’était pour préparer la CAN 1992. La seule et unique édition que notre pays a eu à abriter.

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