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CAMEROUN: Fin de l’analogique en juillet

La logique de la fin de l’analogique!

Le Cameroun est à pied d’œuvre pour le passage de l’analogique au numérique. La vente des équipements analogiques y sera interdite dès le mois de juillet prochain. Pour ne pas avoir une mauvaise surprise, les commerçants prennent les devants en bazardant tout ce qui appareil analogique à vil prix.

altL’article 8 du décret du Premier ministre fixant les modalités et le calendrier de la migration de la radiodiffusion de l’analogique au numérique est clair. «Dès le 31 décembre 2012, l’importation des équipements de radiodiffusion télévisuelle analogique et autres accessoires y relatifs est interdite sur toute l’étendue du territoire national».

Dans le même article, le chef du gouvernement indique: «Dès le 1er juillet 2013, la vente des équipements de radiodiffusion télévisuelle analogique et autres accessoires est interdite».

A quelques mois de la date-butoir, c’est déjà le branle-bas dans les commerces. Les opérateurs voulant se débarrasser de ces équipements, sont passés au plan B : la baisse des prix. Ils sont prêts à prendre tout ce qu’on leur propose, mais dans la limite du raisonnable, pour vendre ces téléviseurs.

Et pourquoi? «Qu’est-ce qu’on va faire avec, du moment où d’ici quelque temps, ils ne serviront à rien. Et on ne pourra même plus les vendre. Nous devons donc nous en débarrasser pour essayer d’entrer dans nos frais», explique-t-il.

Seulement, si les commerçants eux se mettent au pas, certains usagers traînent les pieds. La plupart ne savent pas qu’en 2015, la radiodiffusion camerounaise passe de l’analogique au numérique.

Et comme l’explique le ministère de la Communication, les téléviseurs analogiques ne pourront être utilisés à cette date que s’il est possible d’y connecter un décodeur. Dans le cas contraire, ils ne serviront à rien.

Malgré cela, certains s’entêtent à les acheter. « Nous avons au moins deux clients par jour. Ils disent que le Cameroun c’est le Cameroun. Généralement, des décisions sont prises mais l’application ne suit pas souvent», souligne un commerçant.

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