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BURKINA FASO: Près de 6 milliards d’amende aux opérateurs téléphoniques pour mauvaise qualité des services

Pillards de milliards?

Airtel 2,4 milliards CFA, Onatel 2,07 milliards CFA, Telecel 1,3 milliard CFA; voilà le montant de la sanction pécuniaire que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (ARCEP) a infligée aux opérateurs de téléphonie mobile au Burkina Faso pour leurs défaillances dans la couverture et la qualité des services.

altL’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), après le contrôle de la couverture et de la qualité des services des opérateurs de communications électroniques, a tenu une conférence de presse le 23 avril dernier à Ouagadougou.

L’objectif de cette conférence était d’échanger avec les Hommes de médias sur les sanctions infligées aux opérateurs téléphoniques aux services défaillants

Dans le cadre de ses missions de contrôle du respect par les opérateurs téléphoniques des obligations découlant des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont applicables, l’ARCEP a organisé une conférence de presse le 23 avril 2014 à Ouagadougou.

Cette rencontre avec les hommes de médias visait à expliquer les raisons des sanctions infligées aux opérateurs de communications électroniques. L’ARCEP, au cours de l’année 2013, a procédé à un contrôle sur la couverture et la qualité des services des réseaux des opérateurs de communications électroniques.

A l’issue de ce contrôle, des manquements aux dispositions des cahiers des charges par les trois opérateurs que sont l’Onatel, Télécel et Airtel ont été relevés, conduisant l’ARCEP à leur infliger, de nouveau, des sanctions pécuniaires.

Soit un total de 5 862 189 624 CFA répartis comme suit: 2 070 162 936 CFA contre l’Onatel, 1 301 091 521 CFA contre Télécel et 2 490 935 167 CFA contre Airtel.

Selon les membres de l’ARCEP, les sanctions pécuniaires sont de deux phases : la 1re sanction qui ne doit pas excéder 2% du chiffre d’affaires et la 2e qui ne doit pas excéder 3% du chiffre d’affaires.

Mais une 3e phase des sanctions concerne celles qui sont graduelles, à savoir la suspension des licences pour une durée d’un mois maximum, la réduction de la durée des licences pour un an maximum, le non- renouvellement des licences et enfin le retrait des licences purement et simplement.

Le président de l’ARCEP, Mathurin Bako, a déclaré que « les opérateurs avaient un délai de 15 jours à compter du 11 avril pour s’acquitter des sanctions pécuniaires et 3 mois à compter de la date de signature pour améliorer la qualité des services des réseaux. »

Il a aussi fait comprendre que les causes de la mauvaise qualité sont aussi parfois dues aux facteurs exogènes qui sont, entre autres, les coupures intempestives d’électricité, les coupures des câbles à fibre optique par des délinquants et les téléphones inadaptés ou de mauvaise qualité.

« Nous souhaitons, par conséquent, de la part des populations, plus de tolérance et de compréhension à l’égard des opérateurs pour leur permettre d’implanter leurs pylônes car cela contribue à l’amélioration de la qualité des services », a-t-il ajouté.

Pour le président de la Ligue des consommateurs du Burkina, Pierre Nacoulma, c’est un processus qui traîne, en ce sens que, depuis 2011, l’ARCEP n’a pas encore trouvé de solutions pour la régulation de la qualité des services.

Et voilà qu’on vient de partir pour 3 mois, pour des sanctions et pendant ce temps, les mêmes opérateurs continuent de prendre dans le porte-monnaie des consommateurs.

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