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BURKINA FASO: Guerre aux sachets plastiques

Une campagne en faveur des sachets biodégradables.

Le groupement d’intérêt économique/action pour la protection de l’environnement, basée à Ouagadougou, la capitale burkinabè, a sélectionné 150 femmes pour la collecte des sachets plastiques et 50 autres pour le tri.

 

En participant à la campagne de collecte des sachets plastiques abandonnés dans la nature, engagée par le gouvernement du Burkina Faso, « notre action sert à réduire leur nombre…en les récupérant pour ensuite les valoriser. Cependant le gouvernement doit s’assurer qu’il n’y a plus de sachets qui entrent dans le pays ou encourager les emballages biodégradables, sinon ce sera peine perdue« , affirme Safiatou Sylla coordonnatrice d’un groupement de femmes.

Pour encourager les populations à se débarrasser des sachets plastiques, le ministère de l’Environnement et du Développement durable achète à 75 CFA le kilogramme de sachets, et 20 millions CFA ont été mobilisés pour cette première opération.

Selon Mamadou Cissé, directeur de la propreté de la ville de Ouagadougou, quelque 10.000 tonnes de sachets plastiques, sur les 27.000 tonnes produites annuellement à Ouagadougou, ont été collectées en quelques semaines au cours de cette campagne qui a débuté le 21 novembre dernier.

Par ailleurs, environ 30 pour cent de la mortalité du bétail est attribué aux sachets plastiques suite à leur ingestion par les animaux qui les avalent, indique le ministère des Ressources animales.

La lutte contre le péril plastique fait partie de la phase pilote d’un projet d’appui au développement durable qui concerne, dans un premier temps, les régions du Sahel, du centre nord, les communes du centre-ouest du Burkina, et la capitale, selon le ministère de l’Environnement. Une stratégie de valorisation des déchets, adoptée depuis 1996, permet la transformation des déchets plastiques pour fabriquer des chaises, des seaux des pavés, et des granulés à travers le développement de « métiers verts ».

« On donne une valeur marchande aux déchets qui ne sont plus quelque chose que nous pouvons éliminer de façon classique. C’est la preuve que la lutte contre la pauvreté peut s’appuyer sur une meilleure valorisation des déchets« , estime Samuel Yéyé, conseiller technique au ministère de l’Environnement.

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