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Parti Démocratique: Etrangers au Parlement Itaien

Onorevole Livia Turco (PD): Le Parti Démocratique doit porter les étrangers au Parlement.

 

Rome: 08/06/2011 – Selon l’On. Livia Turco, Responsable Immigration du Parti Démocratique (PD), les flux ne résoudront pas les problèmes de la demande de travailleurs immigrés en Italie.

 

Vous parlez de demande de travailleurs étrangers. Mais ne faut-il pas, pour une énième fois,  donner plutôt un permis de séjour à des milliers de clandestins?

On. Livia Turco: Il y a les deux choses à la fois. Il y a la demande de nouveaux travailleurs immigrés mais aussi l’exigence de régulariser plusieurs irréguliers. Des irréguliers qui ne sont pas délinquants mais simplement le résultat combiné du stop aux entrées régulières et la complexité des procédures qui poussent les sociétés et les familles à embaucher au noir.

 

Vous aviez demandé au Parlement une nouvelle régularisation…

On. Livia Turco: Nous avons présenté un ordre du jour et un projet de loi ciblant des secteurs de majeure demande de travail immigré et de gros terrains d’irrégularités comme l’agriculture et la manufacture. Nous voulons étendre à d’autres secteurs fixés par le Gouvernement, comme la régularisation déjà faite des travailleurs domestiques (colfs et badanti). On va insister sur ça.

 

Les flux ne représentent-ils pas une réponse à cette demande?

On. Livia Turco: Oui mais c’est partiel et insuffisant. Entre autre, les travailleurs qui sont déjà ici devront retourner chez eux pour prendre le visa, avec une surcharge de procédures, coûts et emmerdements et fatigues.

 

Les premiers tests d’italien pour la carte de séjour ont démarré. C’est juste de demander aux immigrés d’apprendre l’italien?

On. Livia Turco: Oui, c’est surtout une grande opportunité à offrir à tout immigré, mais ça  ne doit pas se réduire seulement au test. Nous voulons un plan national d’enseignement des langue et  culture italiennes à l’immigré, avec des cours gratuits, organisés par les organismes locaux. L’immigré doit être sollicité et pouvoir les suivre. Tout ne doit pas être au dos du bénévolat ou des CPT (Centres territoriaux permanents), déjà durement frappés par les réductions de fonds de l’école publique.


Qui travaille trouverait-il le temps d’apprendre l’italien?

On. Livia Turco: Notre plan prévoit aussi que les sociétés promeuvent des cours que l’immigré peut suivre dans le cadre des 150 heures de permissions payées pour études.

 

Mais qui paierait ces cours?

On. Livia Turco: Nous avons prévu un financement de 30 millions à partir de 2011. Il doit y avoir un fonds public auquel contribuent le Gouvernement et les Régions, et on peut prévoir en plus des ressources privées et une partie des contributions versées par les mêmes travailleurs étrangers à l’INPS (Institut National de Prévoyance Sociale).

 

La directive européenne sur les rapatriements n’a pas été accueillie à temps et à présent diverses procures sont en train de bloquer  les arrêts des clandestins. Qu’en pensez-vous?

On. Livia Turco: Cette directive dément la Loi Bossi-Fini qui est à changer et c’est un coup dur pour le Gouvernement. La gestion ne doit pas être laissée à discrétion des juges qui évaluent et interprètent chaque fois la directive. Il faut prendre acte et adapter tout de suite la loi italienne.


Le Ministre de l’Intérieur Maroni a annoncé des contre mesures. Croyez-vous que le Gouvernement s’adaptera?

On. Livia Turco: Je ne crois pas, je vois plutôt le risque d’un énième bras-de-fer avec l’Europe, comme pour d’autres normes du Paquet Sûreté.

 

L’Italie est prête pour des parlementaires étrangers?

On. Livia Turco: Bien sûr. C’est une bataille que j’ai toujours menée. L’idée d’une nouvelle Italie et d’une nouvelle classe dirigeante doit prévoir aussi des nouveaux citoyens au Parlement

 

Elvio Pasca

 

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