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ARISTIDE BANCÉ – L’international burkinabé à propos de son transfert à l’ASEC d’Abidjan: «Mon retour en Afrique est un symbole»

Après son passage dans les championnats belge, allemand, turc, letton… et des pays du golfe, l’attaquant des Etalons du Burkina Faso a choisi l’ASEC d’Abidjan pour relancer sa carrière.

Pourquoi avez-vous choisi d’évoluer dans le championnat ivoirien alors que vous évoluiez jusqu’à présent dans le football professionnel?

C’est vrai que l’on peut se poser la question, mais il y a de bonnes motivations à retourner dans nos pays (en Afrique) pour continuer à jouer au football. Plus particulièrement dans le championnat ivoirien qui, après analyse, m’offre une meilleure possibilité de mise en jambe. Mon dernier club était en Lettonie. J’ai fini d’y jouer puisque le championnat est arrivé à son terme. Il me fallait trouver un club au sein duquel je puisse évoluer. 

Vous auriez pu voir du côté de l’Europe… 

Présentement en Europe, il est quasi impossible de signer dans une équipe dans la mesure où ce n’est pas encore la période des transferts. Il faudra attendre le mois de janvier pour le mercato. Dans le même temps, en Lettonie, mon club a voulu me proposer un nouveau contrat qui ne m’arrangeait pas. Surtout que la préparation de la nouvelle saison reprend au mois de mars 2017. Cette situation m’aurait empêché de jouer. Pour garder la forme et être dans la dynamique de la Can 2017 et d’autres enjeux très importants pour le football africain, j’ai donc décidé de revenir, comme on le dit, à la «maison». C’est ainsi que j’ai choisi le championnat ivoirien qui va démarrer dans quelques jours.

Pensez-vous avoir fait le bon choix en venant à l’ASEC? 

C’est un choix sportif que j’ai eu à faire en signant à l’ASEC. C’est un grand club africain. Cela est connu de tous, il a des infrastructures adéquates et une organisation professionnelle. Ce n’est pas toutes les équipes sur notre continent qui ont ce type d’installations. J’ai retrouvé à l’ASEC l’image et certaines caractéristiques des clubs professionnels en Europe. D’autres clubs ivoiriens, notamment le Wac de Williamsville (qui vient d’accéder en Ligue 1) et l’As Tanda (champion de Côte d’Ivoire), étaient également à vos trousses… Le WAC est une très bonne équipe. En plus, c’est mon club formateur. Mais, j’ai préféré ne pas y retourner pour l’instant, dans la mesure où ma présence dans la sélection nationale du Burkina Faso m’impose d’évoluer dans des clubs de standing. Je veux dire que l’ASEC a quelque chose de meilleur en termes de réputation que d’autres équipes. Cette lecture m’a motivé à faire ce choix au détriment des autres. C’est quasiment la même chose avec l’AS Tanda où j’aurais pu effectivement signer puisque c’est aussi une équipe qui est en train de chercher à s’imposer sur l’échiquier international. Je connais déjà le championnat ivoirien pour avoir joué à l’époque au RC Daoukro, de la deuxième à la première division.

Comment les contacts ont-ils été noués concrètement avec l’ASEC? 

Je suis rentré en contact avec des connaissances ici à Abidjan qui m’ont conseillé l’ASEC et l’AS Tanda. J’ai également plusieurs compatriotes burkinabé dans l’équipe de l’ASEC, notamment notre gardien de but, Hervé Kouakou Koffi. Il y a aussi Issouf Ouattara qui a joué avec les Etalons lors de la Can 2013. Tous m’ont encouragé à choisir ce club. Le plus important est que ce club a gardé ses installations professionnelles. J’ai surtout été heureux de retrouver l’ancien académicien, Bakary Koné « Baky », en train de s’entraîner avec le club. Il m’a aussi encouragé à opter pour les Jaune et noir. 

Le championnat de Côte d’Ivoire démarre le 19 novembre. Est-ce une bonne occasion pour vous d’être fin prêt avant la phase finale de la CAN, Gabon 2017? 

C’est un bon tremplin pour moi. Vu que la Côte d’Ivoire et le Gabon ont quasiment le même climat. Donc, je n’aurai pas de problèmes à ce niveau. En plus, il me faut garder le rythme de la haute compétition pour répondre favorablement aux exigences des matches de la sélection nationale. Je peux même dire que ma CAN commence à partir des séances d’entraînement et des matches que je vais livrer avec l’équipe abidjanaise. 

Votre retour en Afrique est-il un signal fort pour ceux des footballeurs africains qui ont du mal à s’imposer en Europe ou en Asie? 

Mon retour est, en effet, un symbole. C’est aussi l’occasion de sensibiliser les footballeurs africains, qui sont en Europe ou au Maghreb et qui ne réussissent pas à émerger, à revenir dans leur pays d’origine ou dans des clubs relativement organisés afin de relancer leur carrière. Je le fais avec confiance et optimisme. Mais, ce n’est pas nouveau. L’ASEC avait déjà réussi cette expérience au début des années 1990 en faisant revenir en Côte d’Ivoire Abdoulaye Traoré « Ben Badi », Gadji Céli, Bédé James, Gouamené Alain… Au Gabon aussi, il y a eu l’ancien capitaine de la sélection, Daniel Cousin, qui y est revenu pour jouer. Ce sont des expériences positives. Je reste convaincu que c’est une bonne chose. 

Source:  cafonline.com

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