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ALGÉRIE: L’adieu à la diva Warda, enterrée comme une figure de l’Etat

Paix à son âme!

La chanteuse Warda a été enterrée le 19 mai au cimetière d’El-Alia d’Alger, après une cérémonie réservée d’ordinaire aux responsables politiques.

La diva repose dans le carré des Martyrs aux côtés des hommes les plus importants du pays. Dans la matinée, plusieurs centaines d’Algériens sont venus se recueillir devant le cercueil de l’artiste, décédée jeudi au Caire, et il y avait surtout des femmes.

Des filles, des mères et des grand-mères. Les Algériennes étaient très nombreuses au Palais de la Culture, une rose ou un bouquet de fleurs à la main.

Même les policières chargées de la sécurité avaient du mal à cacher leur émotion. Car celle que l’on appelait la Rose algérienne était une référence pour les femmes. L’une d’entre elles résume ce sentiment:

«Warda, c’est l’Algérienne, c’est la femme émancipée. C’elle qui a cassé des tabous. Pour elle, la femme algérienne c’est une femme qui doit être visible, qui ne doit pas être enfermée. C’est la femme active».

Le monde de la culture aussi est venu rendre hommage à la diva. Pour Abdelkhader Bendamache, président du Conseil national des arts et des lettres, la chanteuse était surtout une artiste hors du commun:

«Warda était un génie. Il y en a une par siècle, comme il y avait Oum Khalsoum, il y a Warda. Elle a élevé l’étendard de l’Algérie partout. Elle est importante pour nous parce qu’elle a réussi à faire un lien entre l’Orient et le Maghreb»

Dans l’après-midi, Warda a été enterrée dans le carré des Martyrs du cimetière d’El Alia, près des anciens présidents de la République.

De très nombreuses femmes, normalement interdites dans les cimetières, ont attendu la fin de la cérémonie pour entrer, et se recueillir sur la tombe de l’artiste. Un symbole de plus, pour une chanteuse pas comme les autres.

 

 

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