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AFRIQUE CENTRALE: Ouverture du sommet des chefs d’Etat de la CEEAC consacré à la Centrafrique

Centrafrique au… centre des débats!

Un sommet extraordinaire de la CEEAC (Communauté Economique des États d’Afrique Centrale) se tient, mercredi 03 avril 2013 à N’Djamena, au Tchad. Au menu des discussions, la situation politique qui prévaut en Centrafrique. La CEEAC qui avait condamné l’action de la Seleka est attendue sur le dossier de François Bozizé qui demande un asile politique dans l’un des pays de la région.

altC’est ce jour que se tient à N’Djamena au Tchad, le sommet de la Communauté économique des États d’Afrique centrale alors que le nouveau gouvernement traverse quelques zones de turbulences.

Au plan politique, le nouveau gouvernement de Centrafrique a connu son premier accroc avec l’annonce de la coalition de l’opposition suspendant sa participation au gouvernement d’union nationale. Des représentants du parti du Premier ministre Tiangaye, mais aussi du Mouvement du Libération du Peuple Centrafricain), principal parti d’opposition, ont signé ce document, affirmant agir au nom de leurs formations.

Cette déclaration a été aussitôt démentie par le Premier ministre Tiangaye, et plusieurs ténors de cette opposition. «Moi, président du parti de la Convention républicaine pour le progrès social, je ne suis pas au courant de la décision qui a été prise par ce collectif. Mon parti n’est pas concerné», a réagi M. Tiangaye. Au moins 6 des 9 ministres issus de l’opposition (sur les 34 que compte le gouvernement) ont confirmé leur participation au cabinet, toujours selon le Premier ministre.

Cette situation n’a cependant pas, remis en cause le déplacement des nouvelles autorités de Bangui à N’Djamena où se tient le troisième sommet dédié à cette crise, après celui de décembre dernier. Le Premier ministre devait se rendre dans l’après-midi à N’Djamena, chez le puissant voisin tchadien sans qui rien ne se fait en Centrafrique, pour le sommet mercredi de la Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale (Ceeac). «Nous attendons que les chefs d’Etat de la Ceeac comprennent la situation extrêmement difficile dans laquelle se trouve le pays et aide la Rca à sortir de cette crise», a souligné Me Tiangaye. Le président Djotodia, dont le coup de force a été condamné par la communauté internationale, ne devrait finalement pas s’y rendre.

Le sommet pourrait permettre de trouver un cadre légal à la situation politique en Centrafrique où la Constitution est suspendue. «Il ne faudrait pas qu’on déshabille ou humilie M. Djotodia. Il ne faut pas oublier qu’il y a 3.000 Séléka en ville», rappelle une source proche du gouvernement. Ainsi donc, le sommet de la capitale tchadienne étudiera les possibilités de revenir à l’accord de Libreville.

Signé le 11 janvier entre le clan du président centrafricain François Bozizé, les rebelles du Séléka et l’opposition, après une première offensive qui avait mené le Séléka aux portes de Bangui, cet accord prévoyait, entre autres, de former un gouvernement d’union nationale. Mais, déplore des proches de rébellion, «M. Bozizé a adjoint des ministres délégués à chaque ministre du Séléka, pour ainsi continuer à avoir la mainmise du pouvoir. Bozizé a, par ailleurs, continué les exactions contre les Rounga et les Goula, l’ethnie dont fait partie une partie de la rébellion».

Un accord que le nouvel homme fort de Centrafrique, Michel Djotodia a promis de respecter au cours d’une transition de trois ans en respectant les accords de Libreville. Il a par ailleurs détaillé ses objectifs et seront axés, a-t-il précisé, sur la restauration de la paix et de la sécurité, l’organisation des élections générales, la réorganisation des forces de défense et de sécurité et l’engagement des réformes économiques et sociales.

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