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AFRIQUE: 6ème Sommet panafricain des collectivites locales à Dakar

Collectivités en activités!

Un montant de 2,2 milliards CFA a été décaissé pour la tenue du 6ème Sommet panafricain des collectivités locales, qui se tiendra à Dakar du 4 au 8 décembre prochain, sur le thème: «Construire l’Afrique à partir de ses territoires: quels défis pour les collectivités locales».

 

Près de 5.000 participants sont attendus à ce sommet qu’abritera la ville de Dakar simultanément avec le Conseil mondial des Nations Unies des collectivités locales.

«Nous mettrons en place un budget de 2,2 milliards CFA dont 1,2 milliard serait supporté par l’Etat et le reste par la Mairie de Dakar. L’Etat a déjà fait sa part depuis l’année dernière, le gouvernement avait mis en place 500 millions CFA», a expliqué le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, précisant que «sur cette somme, 289 millions ont été dépensés pour les préparatifs en terme de tenue de trois comités exécutifs, un panafricain, des missions et des travaux d’équipement et de matériels et autres. Il reste aujourd’hui dans les caisses 211 millions CFA. L’Etat a mis en place dans le budget 2012, 470 millions dont l’engagement a été déjà fait et le ministre devra mettre 230 millions complémentaire. La Ville de Dakar a inscrit le milliard et va le mettre à disposition. Nous sommes à 6 à 7 mois de la manifestation, d’ici le 15 juin, l’argent sera en place».

Dans un autre registre, cette manifestation des collectivités locales panafricaines sera tenue simultanément avec celle du conseil des élus des Nations Unies des collectivités locales.

«En plus de l’Africités, nous avons le Conseil mondiale de CG élus qui est le conseil des élus des Nations Unies des collectivités locales. Il tiendra son conseil mondial à Dakar. CG élus qui est la branche africaine, les collectivités locales des 52 pays africains vont tenir leur Assemblée générale», a martelé Khalifa Ababacar Sall, poursuivant que «les Nations Unies, la nouvelle gouvernance mondiale ont dit désormais, pour gérer efficacement nos pays et impliquer nos populations dans l’action de développement, il faut gérer local, il faut aller à la base, avec la base, par la base, pour la base faire ce qu’il y’a à faire».

En outre, il revient sur la particularité de ce sommet par rapport au précédent. «La particularité de cette édition est qu’elle se tient concomitamment avec deux grandes manifestations internationales. Ça rehausse par rapport à Marrakech avec un plus et c’est en même temps un chalenge parce que Marrakech a été un succès».

 

 

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