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ABDOULAYE WADE EN ITALIE

 Conférence “Afrique: 53 pays, une Union”

A la Conférence “Afrique: 53 pays, une Union” organisée par la Fondation présidée par Romano Prodi, le chef de l’Etat a ponctualisé l’exigence de l’intégration politique de l’Afrique. 

La Conférence internationale intitulée «Afrique: 53 pays, une Union» a réuni au « Palazzo Re Enzo » de Bologna, les leaders des pays africains et les représentants des institutions internationales.
Première étape d’un triptyque de rendez-vous (les prochains seront à Washington en 2011 et à Addis-Abeba en 2012), voué à dessiner un parcours de paix et développement pour l’Afrique, cette Conférence a été organisée par la «Fondation pour la Collaboration des Peuples» (présidée par Romano Prodi), avec le concours du Bologna Center de la Johns Hopkins University, le Haut Parrainage des Nations Unies, l’Union Africaine (UA) et la Commission Européenne.
L’objectif de la conférence est d’amener les pays africains à confier à l’Union Africaine (UA) le rôle d’interlocuteur avec le reste du monde.
Outre les représentants de la Banque Mondiale et des autres institutions et organismes particulièrement  engagés dans les questions africaines, la Conférence a été honorée par la présence et les interventions d’illustres personnalités internationales telles que:
■ S.E. M. Abdoulaye Wade (Chef de l’Etat sénégalais)
■ Thabo Mbeki (ex président sudafricain)
■ Asha-Rose Mtengeti Migiro (tanzanienne, Vice-secrétaire général de l’ONU depuis 2007);
■ Abdelkader Messahel  (Ministre algérien pour les Affaires africaines et maghrébines)
■ Joseph Boakai, (Vice président du Liberia);
■ Moussa Dosso (Ministre ivoirien de l’Education)
■ Samuel Sam-Sumana (Vice-président sierra-léonais)
■ Abdoulie Janneh (Commissaire économique de l’ONU pour l’Afrique)
■ Michael A. Battle (Ambassadeur USA auprès de l’UA)
■ Andris Piebalgs (Commissaire européen au développement) 
■ Zhan Shu (Ambassadeur au Département des politiques pour l’Afrique, au Ministère des Affaires Etrangères de la Chine)
Rappelons que Romano Prodi (ex présidente de la Commission Européenne, de 1999 à 2004 et plusieurs fois Ministre et Président du conseil en Italie) est à la tête de la Commission internationale de l’ONU et de l’UA pour les missions de maintien de la paix en Afrique.
«La priorité de l’Afrique est la paix mais ensuite vient la coopération: il y a urgent besoin de travailler ensemble. Jusqu’à présent les relations ont été bilatérales et cela a bousillé les rapports et les politiques: aujourd’hui sous la coordination de l’ONU, il faut que travaillent ensemble l’Union Européenne, l’Union Africaine, la Chine, les USA et les autres grands pays», a-t-il poursuivi lançant en conclusion une idée:
«Le modèle auquel l’Europe et l’Occident devraient s’inspirer pour les politiques d’aide et soutien à l’Afrique, est celui du Plan Marshall, mis sur pied par les Etats-Unis, à la fin de la guerre au bénéfice de l’Europe en ruines. Ce plan n’était en effet pas limité aux infrastructures, mais orienté également à la reconstruction financière et économique».
M. Abdoulaye Wade a aussi invité les entreprises européennes à investir et produire en Afrique, dans une perspective d’intérêt réciproque
«Désormais je crois que l’Afrique est mure pour prendre en main ses propres choses», a observé le président sénégalais tout en précisant:
«Nous ne refusons pas les aides internationales mais demandons de pouvoir projeter nous-mêmes les actions nécessaires à notre développement. Nous ne voulons pas être privés de notre souveraineté décisionnelle. Nous voulons être souverains».
Il a dénoncé que «ça fait 50 ans qu’ils sont en train de nous rendre dépendants au lieu d’être autonomes dans nos choix», soulignant que «l’intégration économique des pays africains n’est possible qu’à travers l’intégration politique, qui doit représenter «l’objectif commun. Je ne doute que nous réaliserons les Etats-Unis d’Afrique».
Lamentant notamment l’absence sur le plan international de l’Afrique «l’unique continent non représenté au Conseil de Sécurité de l’ONU», le Président Wade a dit que cette injustice doit être réparée «acceptant la présence au Conseil de Sécurité de l’Afrique qui doit avoir le droit de veto».
Milton Kwami

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