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NATIONALITE ITALIENNE: Appel à l’Europe pour la nationalité aux secondes génération

Les liens des nouveaux ita…liens!

Initiave en faveur pour solliciter l’Union Européenne (UE) sur les droits des secondes générations relativerment à l’obtention de la nationalité du pays où ils sont nés, selon la loi « ius soli ».


Pour les droits des secondes générations, il faut une directive sur le « jus soli », invitant tous les États membres à approuver une loi nationale qui reconnaisse aux mineurs, fils d’étrangers, la nationalité du pays où ils sont nés.

C’est là le sens de l’appel  “Chi nasce qui è di qui” (Qui nait ici est d’ici), né d’une initiative du président des parlementaires européens du Parti Démocrate (PD), David Sassoli, et du maire de Reggio Emilia, Graziano Delrio, et soutenu par le Comité organisateur de la campagne « L’Italia sono anch’io » (L’Italie c’est moi aussi).

Parmi les signataires: Rita Levi Montalcini, Romano Prodi, Roberto Saviano, Don Luigi Ciotti, Carlo Verdone, Andrea Olivero, Claudio Baglioni, Susanna Camusso, Raffaele Bonanni, Luigi Angeletti, Piero Fassino, Concita De Gregorio, Andrea Camilleri, Hannes Swoboda, Jean-Leonard Touadi, Moni Ovadia, Margherita Hack, Giorgio Gori, Nicola Piovani, Ascanio Celestini, Jonis Bascir, Felice Laudadio, Stefano Rodota, Shukri Saïd, Andrea Segre et Valerio Mastrandrea.

«Notre population s’est enrichie de mineurs de seconde génération; nés dans notre pays de parents étrangers. Ces garçons sont les camarades de classe de nos enfants. Ils parlent la même langue, partagent leurs mêmes passions, jouent, étudient, grandissent ensemble. Ils sont égaux, mais différents: les uns sont des citoyens italiens, les autres ne le sont pas. Sans la nationalité italienne, on est exclu. C’est une anomalie qui est de plus en plus forte et menace de nous affaiblir, de produire une société fragmentée et schizoïde, terrain fertile pour ce mauvais grain porté par le vent xénophobe qui souffle depuis longtemps sur l’Europe, alimenté par la crise, les peurs et les incertitudes qu’elle génère. La réalité dans laquelle nous vivons nous oblige à guérir, avec une urgence croissante, une «vraie folie», comme il a définie le Président de la République, Giorgio Napolitano»,a écrit Davide Sassoli. 

En soutien de cet appel, une manifestation avait été organisée le 31 mai, à Piazza San Silvestro à Rome, à laquelle étaient invités les représentants des communautés étrangères, les associations syndicales et politiques, laïques et catholiques, sans symbole ni drapeaux, pour dire que «Qui est né ici est d’ici!« .

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