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PRÉSIDENTIELLE SÉNÉGALAISE: Second tour – Obasanjo de retour à Dakar

 

Obasanjeu… retour?

Après avoir observé le premier tour, Obasanjo revient en zone pour le second. Le contexte étant marqué par des violences, l’émissaire de l’Union Africaine (IA) a appelé les deux camps à prévenir d’éventuelles violences.


A la tête de son équipe, composée, entre autres, de l’ancien Premier ministre togolais, Olusegun Obasanjo revient à Dakar. L’ancien président nigérian et son équipe vont observer le scrutin du second tour de la présidentielle comme ils l’avaient fait pour le premier tour. C’est ce que renseigne un communiqué de presse reçu, hier, à la rédaction.

Ce retour intervient dans un contexte marqué par des actes de violences. Ainsi, afin que le second tour de la présidentielle du Sénégal, prévu dimanche 25 mars prochain, se déroule dans une parfaite harmonie, la Mission d’Observation Electorale (MOE de l’UA prévient les deux camps en lice contre d’éventuelles violences.

Cette sortie est expressément motivée par une volonté de ne pas connaître des heurts, comme ce fut le cas lors du premier tour. Avec cette démarche, la mission de paix se fixe comme objectifs d’engager le dialogue avec tous les acteurs politiques au Sénégal et de promouvoir une élection pacifique, libre, juste et transparente.

Ainsi, conformément à la vocation de l’UA, qui oeuvre pour le « renforcement de la démocratie » et de la « bonne gouvernance » sur le continent, ces observateurs veulent convaincre les candidats Abdoulaye Wade, Macky Sall et leurs militants d’accorder la priorité au ‘dialogue’ et de s’abstenir de toute ‘violence’.

L’action de la MOE de l’UA, qui s’est installée au Sénégal depuis le 17 mars, entre dans le cadre de la poursuite de la mission de paix et d’observation électorale entamée depuis le premier tour de l’élection présidentielle. C’est à cette occasion que l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, était dépêché dans notre pays, en sa qualité d’émissaire de l’organisation africaine.

Jouant les médiateurs, il avait même fait une proposition qui n’avait pas emporté l’adhésion des acteurs politiques: un accord visant à reporter la présidentielle et à prolonger le mandat de Me Wade de 3 ans et à l’issue duquel, le président sortant ne se représenterait pas. Cette proposition n’avait pas fait long feu.

 

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