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TUERIE DE TOULOUSE: Marine Le Pen, de la prudence à la récupération

Après la prudence, l’impudence?

Marine Le Pen avait fait le choix de la prudence, tant qu’aucun suspect n’était connu dans les tueries de Toulouse et Montauban. Il aurait pu s’agir d’un ex-militaire d’extrême droite, néonazi et/ou, pourquoi pas, proche du Front national. Un e-mail a d’ailleurs été envoyé aux cadres du Parti les incitant au silence.

Dès l’instant qu’un suspect a fait l’objet d’un raid à Toulouse (Mohamed Merah, 24 ans, français d’origine algérienne, ayant séjourné au Pakistan et en Afghanistan et se revendiquant d’Al Qaeda), la présidente du FN peut désormais commenter allégrement.

Et c’est ce qu’elle n’a pas manqué de faire sur les télés: une course médiatique.

La candidate FN à l’Elysée a assuré que le «risque fondamentaliste avait été sous-estimé» en France et qu’il fallait mener une «guerre» contre lui.

«Des groupes politico-religieux se développent face à un certain laxisme. Il faut maintenant mener cette guerre contre des groupes politico-religieux fondamentalistes qui tuent nos enfants chrétiens, nos jeunes hommes chrétiens, nos jeunes hommes musulmans et les enfants juifs», a-t-elle tonné.

 

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