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TONY ESSAMAYE: Sur les traces des frères Touré Kounda (Vidéo)

Un musicien Tony…que!

Le jeune artiste Tony Essamaye (« La panthère« , en langue dioula) a déclaré vouloir s’inscrire dans la lignée des frères Touré Kunda dont il ambitionne de continuer l’œuvre, en portant haut les couleurs de la musique casamançaise à travers le Sénégal et le monde.

alt« La musique casamançaise était la première à être vendue en Europe et partout dans la monde par Les frères Touré Kounda. Aujourd’hui, on a remarqué qu’elle a un peu chuté. Ce serait ma mission (de faire en sorte) qu’elle aille (mieux) un jour, partout dans le monde » déclare-t-il.

Pionniers des musiques africaines en France à la fin des années 70, les frères Touré Kunda sont un des groupes qui ont fait la France multiculturelle. Ils sont emblématiques de la version française de la world music, dans les années 1970/80. Le groupe est formé des jumeaux Ismaïlia et Sixu Tidiane nés à Zinguinchor en 1949, à 22 jours d’intervalle selon la légende. Mais c’est leur aîné, Amadou, qui les initiés à la pratique de la musique.

Tony Essamaye a assuré, samedi 22 décembre soir, la première partie du concert de Baaba Maal, au théâtre de verdure de l’Alliance franco-sénégalaise de Ziguinchor, en clôture de la 12e édition du festival Africa Fête, démarrée en novembre dernier à Dakar.

Agé d’une trentaine d’années, l’artiste explique avoir commencé à s’intéresser à la musique depuis maintenant 7 ans. Durant tout ce temps, le natif d’Elinkine, une localité du département d’Oussouye (45 Km de Ziguinchor), dit faire de son mieux pour promouvoir et rehausser le niveau de la musique casamançaise.

Se présentant comme un enfant de la Casamance naturelle, Essamaye, dreadlocks bien en exergue, ne manque pas la moindre occasion de réaffirmer son ancrage dans cette partie du Sénégal regroupant les régions de Ziguinchor, de Kolda et de Sédhiou.

Tony Essamaye chante en dioula, mais dit rester ouvert aux autres cultures de la Casamance, notamment le « diambadon », une sonorité mandingue.

« On a mixé les sonorités mandingues et autres. Je pourrais même chanter un jour en Chinois. La culture n’a pas de frontières. Je peux chanter en mandingue, en diola, un peu en français et en anglais« , explique-t-il.

« La Casamance est tellement enclavée que depuis 7 ans, je suis à la recherche d’un producteur. Jusqu’à présent, ce n’est pas encore possible. Je n’ai pas encore sorti un album. Je n’ai sorti qu’une maquette de deux singles. J’attends toujours un producteur« , fait savoir Tony Essamaye qui, dans ses chansons, aborde des thèmes ayant trait à la vie quotidienne comme l’amour, la paix, entre autres sujets.

« Mon morceau qui me procure beaucoup de sensations, c’est celui dédié à la paix en Casamance. Je suis très sensible au thème sur la paix en Casamance« , révèle Tony Essamaye.

(vidéo)

http://www.youtube.com/watch?v=EbrXpXQPYBk

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