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SÉNÉGAL: Réaction du Gouvernement à l’action internationale contre la candidature Wade

Le Minisrtre des Affaires Etrangères, Madické Niang: «Le pays n’a de leçon de démocratie à recevoir de personne».

Entre les Etats-Unis qui appellent le président Wade à céder la place à la nouvelle génération et l’Europe qui refuse de prendre parti, le dénominateur commun c’est la grande inquiétude s’agissant de la préservation de la paix civile au Sénégal.

Dans une conférence de presse,  Madické Niang, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, a évoqué ces critiques.

Le ministre des Affaires étrangères Madické Niang a tout d’abord tenu à observer une minute de silence à la mémoire des personnes qui ont perdu la vie lors des évènements de ces derniers jours, il a invité chacun à prier.

Le ministre a ensuite lu une déclaration au nom du gouvernement sénégalais dans laquelle les autorités affirment qu’elles ont fait respecter la décision du Conseil constitutionnel du 29 janvier et qu’elles prendront toutes les dispositions requises pour l’organisation d’élections libres et transparentes.

Le gouvernement dit également constater que certains candidats ont choisi de s’engager dans des actes de violence pouvant remettre en cause la paix civile tout en déstabilisant les institutions de la République. Il les invite au respect de l’état de droit.

C’est après la lecture de sa déclaration que Madické Niang a réagi aux propos des diplomaties américaines et françaises. Le ministre des Affaires étrangères a regretté avoir appris ces déclarations par la presse et non au travers de notifications diplomatiques.

«Si ces positions émanent réellement de ces pays, je voudrais dire à tous ceux-là que le Sénégal n’a de leçon de démocratie à recevoir de personne. Les critiques qui nous sont adressées, sont sans fondement. Que ces pays apprennent à nous respecter», a commenté Madické Niang.

Et penser que Wade était le plus fervent à se faire porte-parole de la « communauté internationale » quaujourd’hui il conteste, lorsque cette meme communauté internationale « invirtait » ses autres pairs, Laurent Gbagbo et Mouammar Kadhafi, à déloger!

Pour reprendre un proverbe populaire italien: « on est tous pédés avec le c… des autres!« 

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