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SENEGAL: La 53ème Fête de l’indépendance célébrée dans la sobriété!

Indépendance sans… dépendance? 

Le Sénégal a célébré, jeudi 4 avril, dans la sobriété, la 53ème édition de la Fête de l’indépendance. Comme l’année précédente, c’est une cérémonie de prise d’armes placée sous le thème de la «Contribution des forces de défense et de sécurité dans la redynamisation de l’esprit civique», que le président de la République a présidée sur la mythique Place de l’indépendance.

altAu total, 1.249 militaires et paramilitaires repartis en trois vagues ont marqué le pas sur la Place de l’indépendance devant le président de la République et d’autres autorités étatiques, ainsi que les membres du corps diplomatique accrédités dans le pays.

C’est à 11h dans la matinée que les troupes ont commencé leur passage devant la tribune officielle où avaient pris place le chef de l’Etat et ses invités. Comme de coutume, la fanfare de la « Musique principale » des forces armées a été la première a ouvrir le bal de cette prise d’armes marquant la 53éme  édition de la commémoration de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale.

Dirigée par lieutenant Amadou Koundoul, la Musique principale des forces armées a pour mission d’assurer l’animation de toutes les cérémonies militaires, des concerts dans les ambassades au Sénégal…

A sa suite, les autres corps militaires et paramilitaires ont marqué le pas sur la place de l’indépendance. On peut citer le Prytanée militaire de Saint-Louis, l’EMS (Ecole Militaire de Santé), l’ENOA (Ecole Nationale des Officiers d’Actives) de Thies, l’EOGN (Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale) implantée à la Caserne générale Bounama Fall de Ouakam, l’ENSOA (Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Actives) de Kaolack, et l’ESOGN (Ecole des Sous-Officiers de la Gendarmerie Nationale), basée à Fatick fermant la première vague de cette parade militaire et paramilitaire.

La deuxième vague de ce défilé est assurée par un détachement de la gendarmerie conduit par le lieutenant-colonel Alioune Guèye qui est également le commandant de la légion de la garde présidentielle.
Ce détachement de la gendarmerie formé de la légion de la garde présidentielle, de la Légion de Gendarmerie d’Intervention (LGI), de la gendarmerie territoriale, est suivi par un détachement inter-armées (mer, terre et air), conduit par le lieutenant-colonel El hadji Malick Diagne également chef du corps du bataillon de l’artillerie.

La dernière vague, constituée d’éléments des autres formations militaires et paramilitaires a été ouverte par un détachement de la brigade nationale des sapeurs pompiers conduit par le lieutenant-colonel Moulaye Koulibaly, d’un détachement de la direction générale de la police nationale, sous les ordres du commandant Balla Mbacké, d’un détachement de l’administration pénitentiaire qui compte aujourd’hui un effectif de 1400 agents dont 1194 hommes et 206 femmes.

Elle a été conduite par le commandant Mame Saliou Fall. Un détachement du corps de la Douane a aussi participé à cette cérémonie de prise d’armes à la place de l’indépendance, suivi d’un détachement des Eaux, forets chasse et conservation des sols.

La Direction des parcs nationaux, dirigée par le commandant Cherif Khatab Diop ainsi que celle du Service national de l’hygiène publique, ont précédé les anciens combattants et victimes de guerres qui, comme les années précédentes, ont fermé la marche de cette 53éme édition du défilé militaire et paramilitaire sur la place de l’indépendance de Dakar.    

Les autorités ont sorti hier les gros moyens pour assurer le bon déroulement de la célébration du 53éme anniversaire de l’accession à la souveraineté internationale du Sénégal, à la place de l’indépendance. Le dispositif sécuritaire mis en place a été très impressionnant. Du Rond Point du Tirailleur sénégalais au palais présidentiel en passant par l’avenue Pompidou et la Rue Hassan II, toute cette zone a été bouclée jusqu’à la fin de la cérémonie de prise d’armes.

Il était quasi impossible d’accéder à la mythique place. Même les quelques dakarois qui avaient effectué le déplacement pour vivre ces grands moments de la Nation avec leurs concitoyens membres de corps militaires et paramilitaires, ont été bloqués aux pieds des immeubles situés  aux alentours de la place, sous la surveillance des éléments de la Brigade d’intervention polyvalent de la police (Bip).

«Si j’avais su qu’on nous bloquerait ainsi, je serais resté chez moi  pour suivre le défilé à la télévision», fustige une dame d’une quarantaine années. Bloquée au même titre que les autres spectateurs au pied de l’immeuble abritant l’hôtel de l’indépendance, elle dit être sur les lieux depuis sept heures de la matinée.
De même, Modou, un autre spectateur, soutient aussi être sur les lieux à la même heure et dit ne pas comprendre «pourquoi on leur a interdit d’accéder à la place».

C’est donc du pied des immeubles longeant la place de l’indépendance que le public a été contraint de suivre la cérémonie de prise d’armes.

En raison de l’étroitesse de l’espace dans lequel ils sont bloqués mais également du fait de leurs petites tailles, la plupart des enfants présents sur les lieux ont dû attendre d’arriver chez eux pour revoir ce qui s’est passé à la Place de l’Indépendance, le 4 avril 2013.

SENEGAL: 53ème Fête nationale de l’indépendance – Réactions au symbolique de la république

Types de visas: 16- Visa de transit aéroportuaire