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SAMUEL ETO’O: «J’ai été sans-papier à Paris. C’était très difficile»

« Eto’onnante »… révélation!

Le Camerounais Samuel Eto’o, capitaine des Lions Indomptables parle de ses débuts difficiles en France.

altLe Camerounais Samuel Eto’o est revenu sur ses débuts de footballeurs professionnel. Des débuts compliqués qui l’ont amené à quitter Douala pour la France dans des conditions difficiles.

«J’ai pris la mauvaise décision, comme tout jeune africain qui rêve d’aller réussir en Europe. J’ai décidé de rester sans-papier. J’arrive en France avec un visa de 10 jours seulement. Je vais d’abord sur Marseille, Avignon et après, je décide de rester à Paris, à Notre-Dame. Je reste ici plusieurs mois», confie Samuel Eto’o.

«C’était un moment difficile car je suis resté plusieurs mois à Paris sans-papier. Je suis sorti de mon logement que deux ou trois fois car, à l’époque, tout le monde était soupçonné d’être sans-papier. Et lorsque que l’on vous attrapait, on vous renvoyait chez vous. C’était vraiment très difficile car en plus quand je sortais il faisait vraiment très froid. Prouver au monde entier qu’un petit ‘black’ peut être aussi bon que les autres». 

C’est finalement en Espagne que Samuel Eto’o trouvera une porte d’entrée pour la gloire. «Je signe au Real Madrid et, là, mon rêve devient réalité». 

Du Real Madrid au FC Barcelone, en passant par Majorque, le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables est animé d’un profond désir.

«J’avais une seule envie, prouver au monde entier qu’un petit ‘black’ peut être aussi bon que les autres s’il a les moyens de s’exprimer. Avant moi d’autres l’ont fait, George Weah, Abedi Pelé, Roger Milla, Samuel Kuffour», explique Samuel Eto’o.

«On ne nous prend jamais assez au sérieux. Je voulais marquer une époque».

L’attaquant de Chelsea est également revenu sur son lien indéfectible pour le Cameroun. «Le Cameroun c’est mon cœur. Si on me l’enlève, je meurs!» 

Celui que l’on surnomme le ‘petit Milla’ a rendu hommage à son glorieux ainé, passé par six clubs français entre 1977 et 1990.

«Je suis le petit Milla, c’est un grand honneur d’être appelé comme cela. Roger est le début du rêve pour tous les Africains qui aspirent à devenir footballeur. Roger nous a montré que cela était possible. C’est une aspiration. »

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