Contestation de l’UNAR qui lance un appel au Parlement pour « rétablir un traitement paritaire« .
« Tout  journal ou autre périodique doit avoir un directeur général. Et celui-ci doit être un citoyen italien», dit l’article 3 de la la loi sur la presse (loi 47/1948). « C’est une règle qui remonte à l’après-guerre et qui, ces dernières années, a montré ses limites. 
 L’Italie  est aujourd’hui un des principaux pays d’immigration et compte de plus en plus de journalistes extracommunautaires, qui n’ont cependant pas la possibilité de diriger les journaux, et paradoxalement, même les journaux en langues étrangères, dédiés à leurs  communautés d’origine. Il s’agit d’une exclusion illlégitime pour l’UNAR (Bureau National contre  les Discriminations Raciales) qui a demandé de changer la loi.
L’Italie  est aujourd’hui un des principaux pays d’immigration et compte de plus en plus de journalistes extracommunautaires, qui n’ont cependant pas la possibilité de diriger les journaux, et paradoxalement, même les journaux en langues étrangères, dédiés à leurs  communautés d’origine. Il s’agit d’une exclusion illlégitime pour l’UNAR (Bureau National contre  les Discriminations Raciales) qui a demandé de changer la loi. 
L’intervention de l’UNAR a été demandée par l’ANSI (Association  Nationale de la Presse Interculturelle), promue et composée de  journalistes d’origine étrangère, après qu’une des membres, Domenica Cancano, ait vu sa demande d’enregistrement d’un journal sur le web etre rejeyée par le Tribunal de Genova. Et pourtant Domenica Cancano  coopère déjà avec la rédaction locale du quotidien national « La Repubblica ». Cette interdiction  «est un obstacle évident à  l’évolution de sa carrière professionnelle« , dénonce l’UNAR. 
«Ce n’est pas le premier cas du genre qui nous est signalé. Nous  avons plusieurs associés citoyens non UE et nous craignons qu’il y ait une violation de la liberté de  presse alors qu’il existe plusieurs journaux  en langues étrangères de mineure diffusion (par exemple, les journaux en langue chinoise),  qui ont un besoin évident de journalistes inscrits à l’Ordre, qui les connaissent pour en assumer la responsabilité, et peu d’entre eux sont aussi citoyens UE« , dénonce l’ANSI. 
L’an dernier déjà, l’UNAR a demandé au Parlement de modifier la loi sur la presse et d’éliminer cette règle discriminatoire. Mais jusqu’ici, les députés et sénateurs semblent avoir ignoré cet appel à « assurer la pleine égalité de traitement« .
L’ANSI ne lache pas la prise et demande de « approfondir l’adaptation de la législation à la réalité  d’une Italie, multiculturelle depuis des années, et demander le soutien des organisations  professionnelles pour soutenir la modification de la  loi, dans le sens d’une ouverture et non clôture vers leurs collègues quim depuis des années, travaillent régulièrement en Italie« . 
Elvio Pasca
 
							

