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NIGERIA: Des militaires auraient tué le porte-parole de la secte Boko Haram, Abul Qaqa

Coup dur pour Boko Haram?

Le porte-parole de Boko Haram aurait été tué par les militaires. L’homme était en quelque sorte le visage du groupe islamiste radical. C’est lui qui revendiquait régulièrement les opérations et attentats. Il aurait été tué dans la banlieue de Kano.

L’opération s’est déroulée à un barrage en banlieue de Kano, la plus grande ville du nord du pays. C’est manifestement sur la base de renseignements qu’ont pu intervenir les militaires nigérians.
L’homme faisait partie d’un groupe de trois personnes qui se rendaient en ville pour des soins. Au moment du contrôle, le porte-parole présumé de la secte islamiste aurait résisté, avant d’être tué dans un échange de tirs.

C’est la femme qui l’accompagnait qui a donné son nom d’Abul Qaqa. Ce nom est bien connu des services de sécurité, car il figure au bas des communiqués qui revendiquent généralement les attaques au nom de Boko Haram.

En juillet, Abul Qaqa avait reconnu que la secte était derrière le massacre de plus d’une centaine de chrétiens dans le centre du pays. Il avait même exprimé «sa joie devant le succès des attaques».

Il faut cependant rester prudent et peut-être attendre une confirmation formelle de l’identité du porte-parole de la secte, d’une part parce qu’Abul Qaqa n’est peut-être qu’un pseudonyme.

D’autre part, on se souvient qu’en début d’année les forces nigériannes pensaient l’avoir arrêté alors qu’en fait c’était un autre haut responsable de la secte qu’elles avaient entre leurs mains. Par conséquent, la mort du porte-parole de Boko Haram reste à confirmer.

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