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MALI: Amnesty International met en cause l’armée française

En quête d’enquête!

L’organisation de défense des droits de l’homme a dénoncé, vendredi 1er février, une vingtaine d’exécutions sommaires par l’armée malienne, après le début de l’intervention militaire. Dans son rapport, Amnesty International met également en cause l’aviation française sur un point précis: les bombardements effectués dans la ville de Konna, dans la nuit du jeudi au vendredi 11 janvier. Un raid aérien qui aurait tué, ce jour-là, au moins 5 civils, ce que dément l’état-major français. Amnesty demande l’ouverture d’une enquête.

altA la veille du déplacement du président français François Hollande au Mali, une telle information fait «mauvais effet» combien même les autorités françaises démentent et disent vouloir jouer la transparence.

Une maison et une mosquée ont été criblées de balles et d’impact d’attaques à la roquette et surtout 5 civils dont une mère et ses 3 enfants ont été tués. Selon l’enquête menée par Amnesty International à Konna, au nord de Mopti, le 11 janvier, dans la matinée, un raid aérien a bien touché des civils. S’agit-il d’un hélicoptère malien ou bien français?

Au ministère de la Défense, à Paris, on plaide non coupable. «Il n’y a pas eu d’intervention française dans la matinée du 11 janvier sur Konna. Les premières missions de nos hélicoptères de combat n’ont eu lieu qu’à partir du 11 (janvier) dans l’après-midi», aurait affirmé le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major français.

Selon Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International, qui a dirigé les enquêtes, la France ne dirait pas toute la vérité. Il mentionne d’autres sources qui évoquent des tirs français dans la matinée du vendredi 11 janvier.

«Il y a des militaires maliens ainsi qu’un ministre d’Etat qui nous ont confirmé que les bombardements ont effectivement eu lieu dans la matinée du vendredi 11 janvier».

Amnesty International demande à ce que la France et le Mali ouvrent «impérativement une enquête» afin que l’on puisse déterminer s’il y a eu, ou non, violation du droit international, explique l’ONG.

La Croix-Rouge Internationale a demandé, de son côté, un accès aux prisonniers ainsi qu’aux soldats maliens pour éviter des exactions ou des actes de représailles.

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