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JEUX OLYMPIQUES: Le Kenya prêt à renoncer à Rio à cause du virus Zika

Le Comité national olympique kényan pourrait renoncer à envoyer des sportifs aux Jeux olympiques 2016 (5-21 août), si l’épidémie de virus Zika s’aggrave encore au Brésil. L’absence du Kenya créerait un grand vide en athlétisme, malgré les accusations de dopage pesant sur ses athlètes.

« Si le virus Zika est grave, alors nous ne participerons pas aux Jeux olympiques. » Cette phrase lâchée par Kipchoge Keino, le président du Comité national olympique kényan (Nock), dans un entretien avec le journal The Standard, a créé la surprise. « La santé de nos athlètes est plus importante que les Jeux», a-t-il ajouté. «Mais si Zika n’est pas si dangereux que ça, alors nous irons » à Rio cet été.

Le virus Zika sévit particulièrement en Amérique latine et a été qualifié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’« urgence de santé publique à portée mondiale ». Or, avec 1,5 million de patients, le Brésil est le pays le plus touché au monde.

 

« Nous attendrons la dernière minute [pour prendre une décision]», souligne Kipchoge Keino. «Nous nous fondons sur les conseils sanitaires d’organisations basées à Rio, au Brésil, pour nous permettre d’être le mieux informés possible avant de décider ».

Un coup dur pour l’athlétisme aux JO ?

 
 

La veille, le Comité international olympique américain (Usoc) avait indiqué qu’il « n’empêcherait pas » ses représentant(e)s d’aller aux JO 2016.

L’absence du Kenya aux JO 2016 serait particulièrement marquante en athlétisme, malgré les accusations récurrentes de dopage. En 2015, le Kenya est devenu le premier pays africain à finir en tête du classement des médailles aux Championnats du monde.

 

Le président de la Fédération kényane d’athlétisme, Jackson Tuwei, a toutefois assuré que les autorités sanitaires locales et le gouvernement seraient consultés avant qu’une décision ne soit prise. « Je pense que nous aurons trouvé une solution d’ici août », a-t-il affirmé.

 

Le gouvernement brésilien, de son côté, a rejeté l’éventualité d’annuler les Jeux olympiques (5-21 août) à cause de Zika. Les autorités sanitaires brésiliennes ont assuré que le risque de contamination au moment des JO serait moindre, avec la disparition progressive des moustiques transmetteurs durant l’hiver a

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