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INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS (IDE): La part africaine des IDE passe de 3,2% à 5,6% de 2007 à 2012

Le sens d’une croissance au bon sens!

L’économie africaine a plus que triplé depuis 2000, la part du continent dans les investissements directs étrangers (IDE) est en hausse, passant de 3,2 % en 2007 à 5,6 % en 2012, indique une étude d’Ernst & Young.

altLa part africaine des IDE a augmenté au cours des 5 dernières années, illustrant l’intérêt des investisseurs pour le continent, indique la 3ème édition de l’étude «Africa Attractiveness Survey» d’Ernst & Young.

Cependant, le nombre de projets a baissé, passant de 867 en 2011 à 764 en 2012, ce qui reflète bien la tendance mondiale. Mais ce nombre de projets est resté supérieur à ceux qui ont précédé le pic de l’année 2008. Selon l’étude, la part mondiale des IDE en Afrique a aussi évolué à la hausse, passant de 3,2 % en 2007 à 5,6 % en 2012.

Le rapport d’Ernst & Young associe une analyse des investissements internationaux sur le continent au cours des 5 dernières années à une enquête menée en 2013 auprès de plus de 500 chefs d’entreprises qui donnent leur opinion sur le potentiel du marché africain.

En dépit de la crise mondiale qui a un impact sur le continent, l’économie africaine a plus que triplé depuis 2000. Aujourd’hui, les perspectives s’avèrent positives car la région devrait continuer sa dynamique de croissance avec un taux de 4% attendu en 2013 et de 4,6% en 2014.

On retrouvera, en Afrique, plusieurs économies figurant dans le tableau des croissances les plus rapides au monde dans un avenir proche, annonce l’étude. Mark Otty, un responsable à Ernst & Young analyse les performances de l’Afrique: «un processus de démocratisation qui s’enracine dans la plus grande partie du continent; des améliorations constantes à l’environnement commerciale, une croissance exponentielle du commerce et de l’investissement ainsi que des améliorations substantielles dans la qualité de la vie humaine ont offert une plateforme à la croissance économique qu’un grand nombre d’économies africaines ont connu au cours de la dernière décennie».

L’espoir est permis car 86% des répondants qui ont une présence établie sur le continent estiment que l’attractivité de l’Afrique en tant que lieu pour faire des affaires continuera à augmenter. Ces derniers classent le continent comme seconde destination d’investissement la plus attractive après l’Asie.

L’étude note un changement important dans l’investissement sur le continent ces années-ci en termes de marchés de destination que de secteurs. L’investissement en Afrique du Nord stagne fortement tandis qu’en Afrique subsaharienne, il connaît un taux de croissance cumulé de 22% depuis 2007.

Parmi les pays attirant un nombre croissant de projets, on trouve Ghana, le Nigeria, le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, le Mozambique, l’île Maurice et l’Afrique du Sud.

L’Afrique peut compter sur les marchés émergents au moment où l’apport des pays développés dans les projets d’Investissements directs étrangers (Ide) a baissé de 20%.

L’étude «Africa atractiveness survey» d’Ernst & Young annonce une baisse considérable des projets d’IDE des Etats-Unis et de la France, les deux plus grands marchés développés qui investissent en Afrique, alors que ceux du Royaume-Uni ont augmenté de 9% par année.

Pendant ce temps, l’investissement des marchés émergents dans la région a encore augmenté en 2012, poursuivant la tendance haussière des trois dernières années.

Le taux cumulé des projets Ide des marchés émergents en Afrique a haussé de façon conséquente à plus de 21%, là où les marchés développés ne réalisent que 8%.

Les plus grands contributeurs chez les marchés émergents sont l’Inde (237), l’Afrique du Sud (235), les Emirats arabes unis (210), la Chine (152), le Kenya (113), le Nigeria (78), l’Arabie Saoudite (56) et la Corée du Sud (57), tous classés parmi les 20 plus grands investisseurs concernant cette période.

Notre continent n’attend pas tout de l’étranger, l’investissement direct étranger intra-africain a été «particulièrement impressionnant» de 2007 à nos jours, avec un taux de croissance cumulé de 33 %, indique l’étude «Africa atractiveness survey» d’Ernst & Young.

L’Afrique du Sud arrive en tête de la croissance du commerce intra-africain et des investissements accrus des marchés émergents. Le Kenya et le Nigéria s’illustrent bien avec de forts investissements, et on place beaucoup d’espoir sur d’autres pays tels que l’Angola avec son fonds souverain de cinq milliards de dollars.

«Il y a une confiance et un optimisme croissant chez les Africains eux-mêmes au sujet des progrès et de l’avenir du continent», déclare Ajen Sita, directeur Afrique à Ernst & Young. Evolution positive de l’image du continent auprès des investisseurs

L’Afropessimisme est en recul, l’image du continent auprès des investisseurs a connu une évolution positive. L’Afrique surclasse cinq régions du monde en image positive.

L’image de l’Afrique auprès des investisseurs a évolué positivement, à en croire l’étude «Africa atractiveness survey» d’Ernst & Young qui fait une comparaison avec l’édition de 2011. La majorité des répondants a une vision positive des progrès réalisées et des perspectives pour l’Afrique.

Le continent a aussi gagné du terrain par rapport aux autres régions du monde, en 2011, l’Afrique était classée au-dessus de deux autres régions, tandis qu’en 2013, elle surclasse cinq autres régions (les anciens États soviétiques, l’Europe de l’Est, l’Europe de l’Ouest, le Moyen-Orient et l’Amérique centrale).

Mais cette image positive de l’Afrique varie selon qu’on est un répondant opérant sur le continent où qu’on n’y est pas encore établi.

Ceux qui ont une activité établie en Afrique sont extrêmement positifs, ils maîtrisent les risques opérationnels réels plutôt que ceux perçus, ont aussi une idée des progrès réalisés et perçoivent les opportunités de croissance future. 86% de ces chefs d’entreprises estiment que l’attractivité du continent dans les affaires continuera à augmenter.

Ils classent le continent comme seconde destination d’investissement la plus attractive au monde après l’Asie. Seuls 47% de ces répondants croient que l’attractivité de l’Afrique augmentera dans les 3 prochaines années, et ils classent l’Afrique comme la destination d’investissement la moins attractive au monde.

Les problèmes évoqués par ceux qui font des affaires en Afrique tournent autour du manque d’infrastructures, particulièrement en logistique et en électricité. Les infrastructures de transport et la logistique, la corruption et les pots-de-vin sont les deux défis fondamentaux du continent.

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