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INDE: Etudiants congolais détenus en Inde – Plainte du pays pour racisme auprès de New-Delhi

« Delhi »… de racisme?

Les autorités de République Démocratique du Congo accroissent leur pression sur le gouvernement indien pour exiger la libération des 20 étudiants congolais et d’une Angolaise, arrêtés dans des conditions douteuses,  dimanche 16 juin dans le nord du pays.

Après avoir été reçu, maaltrdi par le ministre indien des Affaires étrangères, l’ambassadeur congolais a pu rencontrer mercredi matin les amis des étudiants emprisonnés, ainsi que les policiers. Pour rappel, ces étudiants sont accusés par la police de cette région du Pendjab d’avoir volé et frappé des Indiens, ainsi que des policiers. Depuis, ils sont en détention provisoire.

Pas de doute pour l’ambassadeur : après avoir rencontré les amis des étudiants congolais, mercredi 19 juin, ces arrestations sont, selon lui, bel et bien le signe d’un racisme primaire envers les Africains en Inde. Un racisme déjà vivement dénoncé sur les réseaux sociaux, au sein de la communauté des expatriés. Car ce ne serait pas la première fois.

L’ambassadeur a donc déposé une plainte en ce sens auprès des autorités indiennes. Il a également rendu visite aux étudiants emprisonnés dans la journée. Des étudiants qui auraient été violemment battus par la police au cours de leur détention provisoire.

Mais l’ambassadeur se montre confiant sur leur avenir. Il affirme qu’il met la pression aux autorités indiennes pour que ces étudiants congolais soient libérés sous caution, comme le permet la loi indienne. Cette visite de l’ambassadeur montre que l’affaire est prise très au sérieux par les autorités congolaises, qui n’ont pas caché aux Indiens leur volonté de voir cette affaire classée au plus vite.

A Kinshasa, capitale de RDC, les Indiens ont été empêchés, mercredi matin d’ouvrir leurs commerces. En colère, la population a voulu organiser des actions de représailles en rapport avec le traitement subi par les étudiants congolais en Inde. La police est intervenue pour disperser la population. La situation est tendue.

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