in

HERVE YOUMBI: Photographe camerounais à Dak’Art 2012

Contre le pouvoir monarchique, …le pouvoir photographique?

Triptyque photographique de l’artiste camerounais Hervé Youmbi, pour dénoncer, avec une pointe d’ironie la «dévolution monarchique du pouvoir».

Musée Théodore Monod au Dak’Art 2012. Dans une salle bondée de personnalités du monde de la culture, des curieux contemplent des toiles grandeur nature. Y figurent trois portraits de deux mètres de haut.

Des photos imprimées sur un fond gris clair représentent un président, tout sourire, confortablement assis sur un fauteuil. Derrière lui, flotte le drapeau de l’Union africaine. Le second tableau est une copie conforme de ce premier modèle, mais cette fois-ci, le président porte sur ses genoux, un enfant. Enfin, le troisième tableau montre l’enfant seul, s’amusant debout sur le fauteuil présidentiel, avec en arrière fond, le portrait de son père.

A travers ce triptyque photographique, dans lequel il se met lui-même en scène, l’artiste camerounais Hervé Youmbi, veut dénoncer, avec une pointe d’ironie la «dévolution monarchique du pouvoir. Cette pratique veut que les présidents revoient la Constitution pour s’éterniser au pouvoir. A leur mort, c’est leurs fils qui prennent leur place. Je me suis inspiré des phénomènes réels : on a en République démocratique du Congo, le fils Kabila qui est en place (au pouvoir, ndlr) ; on a au Togo, le fils Eyadema, au Gabon, le fils Bongo, qui est en poste. C’est cette pratique que je tente de dénoncer à travers cette oeuvre», conclut Youmbi.

SALONE INTERNAZIONALE DEL LIBRO (TORINO): Conferenza sulla tecnologia HYST

AFRIQUE: Le cancer au sein – une maladie qui décime la femme africaine