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FOOTBALL: Des sélections ouest-africaines dans la tourmente

Banc… au ban!

Le football ouest-africain à qui beaucoup d’observateurs voyaient triompher à la CAN 2012 peine à se retrouver, avec les limogeages d’entraîneurs pour certaines fédérations, alors que doivent faire face au courroux de la FIFA, après l’immixtion des autorités politiques.


Après Amara Traoré du Sénégal, Harouna Doula du Niger, le Ghana, pourtant demi-finaliste de la CAN, a décidé de se séparer, après plusieurs semaines d’hésitation, de son sélectionneur national.

Le Serbe Goran Stevanovic, qui avait promis la CAN 2012, n’a pas finalement survécu à l’échec des partenaires d’Asamoah Gyan en demi-finale de la compétition phare du football africain. Les valses-hésitations de la Fédération ghanéenne de football expliquent l’embarras des dirigeants qui, en se séparant du technicien serbe, mettent les Black Stars dans une situation inconfortable à quelques trois mois des phases éliminatoires de la CAN et du Mondial 2014.

Au Burkina Faso, la situation des Etalons est dans le flou le plus total. Le technicien portugais Paulo Duarte, qui a été limogé, a refusé de partir. Selon lui, les dirigeants, qui ont demandé son départ, avaient fini leur mandat. Ceux-ci ont été remplacés par un nouveau bureau fédéral mis sur pied très récemment.

L’Ivoirien François Zahoui, encore en poste, n’a aucune certitude quant à son avenir auprès des Eléphants. Et ce n’est pas seulement au niveau du banc de touche que plane l’incertitude. Plusieurs cadres de la sélection, et pas des moindres, ont émis leur souhait de mettre fin à leur carrière internationale.

Au Sénégal, l’élection présidentielle ne laisse aucune place à d’autres sujets. L’incertitude est la chose la mieux partagée dans l’avenir immédiat du football national.

La qualification de l’équipe nationale olympique aux Jeux olympiques, après le fiasco de la CAN 2012 et l’élimination prématurée des clubs sénégalais en compétitions africaines, devient un impératif.

La Gambie et le Bénin, absents de la CAN 2012, ne sont pas moins épargnés. Face à des changements intervenus dans leur instance de direction, la FIFA a menacé de sévir et priver ces deux pays de compétitions internationales.

Au Bénin, la FIFA demande aux autorités de remettre la présidence de la Fédération à Anjorin Moucharafou tandis qu’en Gambie, l’instance mondiale dénonce la décision des autorités politiques qui ont dissous la Fédération dirigée par Seydi Kinteh.

Seuls le Mali, la Guinée et le Nigeria semblent mener à bien leur barque. Les Nigérians ont réussi à faire le deuil de leur élimination de la CAN 2012 en donnant les pleins pouvoirs à Stephen Keshi pour remettre en marche une sélection jeune et compétitive. Les anciens cadres ont vieilli.

De son côté, la Mauritanie avait déclaré forfait aux éditions de 2012 et 2013 de la CAN. Mais elle a démarré son opération de reconstruction avec l’ancien sélectionneur de la Guinée et de la RD Congo, Patrice Neveu. Ahmed Ould Abderrahmane, qui préside désormais aux destinées du football mauritanien, a engagé ses sélections cadette et junior dans les coupes arabes des nations de football.

 

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