Marie Chantal Uwitonze est une citoyenne belge d’origine rwandaise. Spécialiste des relations internationales, elle travaille actuellement, comme conseillère parlementaire au Parlement européen. «Porter haut et fort la voix de la diaspora»
Elle est notamment en charge de la Commission Parlementaire sur le Développement (DEVE) et de la délégation de l’Assemblée Parlementaire Paritaire ACP-UE. Elle suit également le travail des Commissions Culture et l’éducation (CULT), les droits de la femme et l’égalité des genres (FEMM), pour ne citer que quelques responsabilités.
Du haut de ses 34 ans, elle a fondé et préside l’ADNE (African Diaspora Network-Europe), une organisation faîtière de la diaspora africaine en Europe dont l’objectif premier est d’aider les membres (organisations/associations, entreprises, personnes physiques) à parler d’une seule voix auprès des décideurs politiques et ce, sur les questions d’intérêt commun pour l’Europe et l’Afrique.
Coup de poker pour l’ADNE qui marque des points, lors de l’organisation des Journées européennes du développement des 15 et 16 Juin dernier, avec un réseau de partenaires privés, et institutionnelles de poids. L’ADNE a joué un rôle actif dans l’organisation de ces Journées sur les thématiques suivantes relatives aux Diasporas – Migration – Entrepreneuriat des Jeunes en Afrique.
«Il est essentiel d’engager la diaspora dans les dialogues politiques qui affectent la vie des Africains et de mettre en place des systèmes qui encouragent les initiatives de développement de la diaspora», déclare Marie Chantal Uwitonze.
Diaspora: un enjeu politique, un symbole, un concept?
Peut être un mélange des trois mais incontestablement, la diaspora a sa carte à jouer, avec une détermination à gagner sa place au niveau des pays d’origine mais également au niveau des pays d’accueil.
Binta Sagna
