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COTE D’IVOIRE: Scandale dans un bar: les jet-setteuses Maty Dollar et Shola enlèvent leurs caleçons (Interview)

Ce sont des hameçons de leçons sans caleçons?

Après l’affaire « Maty dans un film porno », la revoilà de nouveau dans un autre « scandale ». De retour à Abidjan, la jet setteuse ivoirienne Maty Dollar à encore fait parler d’elle. En effet, la chanteuse vient de sortir son nouveau concept appelé «Enlever caleçon» dans lequel on la voit exécuter des mouvements qui chocs.

altTu te fais appeler la « Cyborg américaine »?

– Yes, (Elle sourit) appelez-moi ainsi désormais. Parce que Maty, est une championne qui fatigue et fait peur aux autres. Ce n’est pas ma faute. Là, je suis de retour au pays pour encore casser la baraque.

Tu es fréquente à Abidjan ces derniers temps, tu comptes t’y installer?

– Non pas du tout. J’ai toute ma vie aux Etats-Unis, mon fils Sidjé qui a aujourd’hui 15 ans, mon foyer, mes business. Quand je suis à Abidjan c’est pour ma carrière et aussi les parents.

Tu reviens d’une tournée?

Yes, Après les Etats-Unis, j’ai entamé une tournée. J’ai joué en Turquie, Suisse, France. Je suis au pays depuis deux semaines.

Et tu es rentrée aussitôt en studio pour enregistrer un nouveau disque, tu y mènes un nouveau combat?

– C’est le combat pour la femme. Les hommes sont devenus violents. J’ai décidé de prendre position pour mes soeurs. Trop c’est trop, il faut que ça cesse.

Pourquoi du coup un tel engagement, tu en es une victime?

– Non, pas moi, mais des copines très proches, qui sont beaucoup maltraitées dans leurs foyers. Elles n’en veulent plus. Parce qu’elles ne sont pas des maso. Que les hommes fassent gaffe (sur un ton menaçant).

D’aucuns aussitôt, ont réagi pour dire que tu ferais mieux de soigner ton image au lieu de jouer les «donneuses de leçons»?

– (Elle ne décolère pas) Soigner mon image, ce n’est pas le problème de quelqu’un. Je suis une américaine dans la tête. Chez moi, je le répète, c’est l’esprit américain. Si ma façon de faire choque des gens, c’est qu’ils n’ont pas compris. Quand je dis aux hommes stop, arrêtez de battre les femmes, je les interpelle à un changement de comportement. Pour ça, on va me demander de me mettre en voile ?

Ok, tu avais lancé le concept ‘’Bazouka’’. Après un tapage, on a rien vu par la suite. Tu sembles délaisser ta carrière?

– Je l’ai toujours dit, la musique, ce n’est pas pour moi une priorité. C’est pour mon plaisir et aussi celui de mes fans. Je suis plus une femme d’affaires. J’avoue qu’après John Chahin, je n’ai pas eu de manager pour me coacher véritablement. Aujourd’hui je viens de confier ma carrière à un nouveau staff.

Tu parles beaucoup de tes affaires, ça marche bien pour toi, apparemment…

– Par la grâce de Dieu. Je suis dans l’immobilier depuis deux ans aux Etats-Unis. En association avec mon frère et mon oncle, nous avons crée l’entreprise “Ladji Home”. J’ai aussi des salons de coiffure, je vends des mèches. La chanteuse Odysée bossait chez moi.

Une image de toi, jugée «obscène», publiée à la ‘’Une’’ d’un magazine de la place, a scandalisé plus d’un. On dit que tu fais de la pornographie?

– (Elle sourit), la pornographie ? On ne m’a pas vue nue. J’ai tout entendu ici. Un moment, on disait que je faisais du streap-tease. Les africains ont fini avec ça (rire). Je suis une Américaine, rien ne peut me choquer. Et puis, je n’ai pas besoin de ça moi, pour vivre.

Explique-nous, d’où sortent alors ces images?

– Ce sont des amis de la diaspora qui m’ont contactée en Suisse pour réaliser le scénario d’un film dans une boîte de nuit de Genève. C’est un scénario et rien d’autre. Ça c’est passé au Black and White (le nom de la boîte). Dans la mise en scène, il y avait d’autres photos où j’étais en train de tirer le mec qui se tenait devant moi par la cravate. Je vais vous dire, c’est moi-même qui ai posté ces photos sur ma page Facebook. Sur mon mur, il y avait une dizaine de photos qui n’avaient rien d’osé, comme c’était trop simple, on n’a pas voulu les utiliser.

Ce n’est pas nouveau. Apparemment tu aimes bien poster des photos indécentes sur ton mur, tu ne crains pas les conséquences?

– Ecoutez, moi je vis pleinement ma vie. Je suis une américaine, je n’ai pas froid aux yeux. Je ne vois pas le scandale que ça peut faire. Chez nous en Afrique, on aime beaucoup dramatiser les choses, même les plus simples. les gens ont pris ça pour faire affairage (rire).

Des fans en sont choqués, on trouve que tu en fais un peu trop, souvent?

– Je leur demande pardon si ça a dû les choquer. Mais qu’ils sachent que je reste leur sœur qu’ils ont toujours connue. J’ai dit ici à Abidjan qu’aucun ivoirien n’a réussi à enlever mon caleçon. Pas un gourou encore moins un footballeur. L’argent ne m’effraie pas. Je fais beaucoup attention à ma vie sexuelle.

Tu bluffes?

– Sans blague, c’est la vérité. Je fais souvent des folies. Je ne suis pas normale par moment. J’ai 15 tatouages sur mon corps. Mais quand j’avance des choses comme ça, vous devez me croire.

Tu vas même jusqu’à mettre des millions en jeu pour le premier mec qui voudrait te contredire?

– Je ne plaisante pas. S’il y a un ivoirien qui avance qu’il a enlevé mon caleçon ici, qu’il se présente à votre rédaction, je vais lui remettre 10 millions. Je vous assure.

On a aussi parlé de palabres entre toi et Claire Bahi, qu’est-ce qu’il en est?

– Oh rien du tout. Claire Bahi ne m’a jamais insultée, je ne l’ai pas attaqué non plus. C’est ma petite sœur, on a voulu nous opposer. Cette une femme qui me respecte beaucoup. On s’est comprise. On s’est vue au début du mois à Paris, on avait même envisagé prendre le même vol pour Abidjan.

La conceptrice du Bobaradéni et la promotrice du Bobaraba, songent-elles à l’avenir faire quelque chose en commun?

– Claire Bahi et moi, on en a parlé. On va bientôt faire un featuring ensemble, pour le plaisir de nos fans.

A quand un concert de Maty Dollar avec ses nouvelles danseuses?

– Vous les connaissez, mes filles ? Attendez, vous allez mieux les découvrir. Pour le concert, j’y pense.

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