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COTE D’IVOIRE: Human Rights Watch accuse les FRCI d’atteintes aux droits de l’homme

Droit à qui y a droit!

Dans un rapport intitulé «Bien loin de la réconciliation: Répression militaire abusive en réponse aux menaces sécuritaires en Côte d’Ivoire», Human Rights Watch accuse l’armée de Côte d’Ivoire d’atteintes aux droits humains généralisées en août et septembre 2012.

altLe rapport assure que les menaces sécuritaires auxquelles la Côte d’Ivoire est confrontée sont réelles, mais pointe les abus généralisés perpétrés par les militaires.

«Les menaces sur la sécurité que la Côte d’Ivoire a connues sont réelles. Mais les exactions généralisées, perpétrées par les militaires, c’est-à-dire les Forces républicaines, ne font que les aggraver. En fait, les Forces républicaines n’ont pas de légitimité pour superviser des arrestations, des interrogatoires, des mises en détention. Or ce sont elles, pas la police, pas les gendarmes, qui ont commis des crimes dans la plupart des cas. Pendant le mois d’août, des membres des Forces républicaines ont mené presque chaque jour des arrestations arbitraires massives de partisans présumés pro-Gbagbo, à Yopougon, à Abidjan, a encore rapporté le porte-parole de Human Rights Watch. Sans mandat d’arrêt, les soldats ont forcé une vingtaine, une trentaine, une quarantaine de jeunes hommes supposés pro-Gbagbo, à monter dans un véhicule militaire, et les ont amenés dans des camp militaires, qui ne constituent pas des lieux de détention légaux selon la loi ivoirienne. C’est dans les camps militaires que nous avons documenté les pires exactions commises par les Forces républicaines», a affirmé Matt Wells, l’un des porte-parole de Human Rights Watch..

Le gouvernement ivoirien a mieux reçu ce rapport de Human Rights Watch que celui d’Amnesty International, publié fin octobre. Les autorités ivoiriennes avaient notamment reproché à Amnesty de ne pas les avoir contactées au moment de leur enquête.

Cette fois, le ministre ivoirien des Droits de l’homme, Gnénéma Coulibaly, considère la critique comme constructive et affirme que les faits qui sont dénoncés dans le rapport de Human Rights Watch seront vérifiés, et sanctionnés s’ils s’avèrent exacts.

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