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COTE D’IVOIRE – FRANCE: Alassane Ouattara reçu par Hollande à l’Elysée

Respect de la Constitution et transition burkinabé  au menu… 

Le président François Hollande a reçu, jeudi 4 décembre, son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, à l’Elysée. Au menu de l’entretien, les échanges économiques entre les deux pays et en particulier, la coopération financière avec le contrat de désendettement et de développement (C2D). 

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Le président François Hollande a reçu, jeudi 4 décembre, son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, à l’Elysée. Au menu de l’entretien, les échanges économiques entre les deux pays et en particulier, la coopération financière avec le contrat de désendettement et de développement (C2D). Près d’un milliard d’euros seront ainsi destinés à financer des projets de développement qui n’attirent pas le secteur privé. Parmi les sujets encore évoqués, celui de la lutte et la prévention contre Ebola mais aussi celui de la transition au Burkina Faso.

Au Sénégal et plus précisément à Dakar, au Sommet de l’OIF, on avait noté une divergence dans la lecture des événements, fin octobre, au Burkina, qui ont conduit à la chute de Blaise Compaoré. A la tribune, François Hollande avait parlé du soulèvement populaire comme d’une «belle démonstration» qui doit «faire réfléchir ceux qui veulent se maintenir au pouvoir en violant l’ordre constitutionnel».

«Nous ne souhaitons pas d’insurrections et de désordre dans nos pays», avait répondu Alassane Ouattara à la même tribune.

A l’Elysée, jeudi, le ton était moins lyrique pour exprimer les exigences de Paris à l’égard de la transition burkinabè.

«L’exigence, c’est le respect de l’ordre constitutionnel. L’exigence, c’est la date des élections et d’avoir, là aussi, un processus de transition. Mais, la France est aux côtés du Burkina Faso dès lors que ces conditions-là sont respectées. Et ceux qui se sont levés étaient aussi conscients qu’il fallait avoir le respect des règles constitutionnelles, c’est d’ailleurs pour ça qu’ils s’étaient soulevés», a déclaré le chef de l’Etat français, qui a aussi une nouvelle fois exigé le respect de la constitution et demandé que les élections de 2015 en Côte d’Ivoire soient des libres, démocratiques, transparentes, et ouvertes à tous. Selon une source proche de l’Elysée, le chef de l’Etat ivoirien, aurait évité d’aller au clash, se bornant à l’écouter et à hocher de la tête. Comme on le sait, qui ne dit rien consent.

Les deux hommes au cours de la conférence de presse publique, ont tenu à sauver les apparences, ne faisant jamais allusion au clash qui les a récemment opposés sur la radio RFI, où Ouattara affirmait ne pas avoir de leçon à recevoir ni de François Hollande, ni de l’extérieur, concernant le respect de la constitution.

Chacun mettant la forme dans ses propos, mais là encore, François Hollande, malgré son habituel air jovial, a une nouvelle fois réitéré ses exigences de respect de la Constitution comme au Burkina, rappelé les événements ayant conduit à la chute de Blaise Compaoré, et a appelé à l’organisation d’élections libres, démocratiques, transparentes, et ouvertes à tous en 2015. 

(Vidéo conférence conjointe – http://www.dailymotion.com/video/x2bqrav_declaration-conjointe-a-la-presse-avec-m-alassane-ouattara-directpr_news)

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