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CENTRAFRIQUE: Affaire des viols – Rapport accablant sur la gestion de l’ONU

Onu honni! Affaire des viols – Rapport accablant sur la gestion de l’ONU Six mois après avoir été nommée à la tête de la commission indépendante chargée d’enquêter sur la gestion de l’ONU dans l’affaire des viols en Centrafrique, la juge canadienne Marie Deschamps a remis son rapport. Et il est accablant. L’ONU a failli au plus haut niveau à rendre compte des crimes commis par des soldats français et africains déployés en République Centrafricaine. La juge canadienne avait dix semaines pour rendre son rapport. Il lui en aura fallu 15 de plus pour venir à bout de ce qu’elle a découvert. Elle décrit une organisation onusienne opaque et terrorisée des conséquences d’un tel scandale sexuel alors que l’ONU déployait sa mission de maintien de la paix en Centrafrique. « La décision a été prise sur place à Bangui de conserver les allégations de façon confidentielle, explique-t-elle. En Mars, il y avait eu un problème avec le gouvernement du Tchad qui avait retiré ses troupes. Et le rôle de la France est très important en Centrafrique et on voulait éviter qu’il y ait une réaction politique aux allégations. » A la place, les hauts responsables onusiens ont préféré se renvoyer de bureau en bureau le mémo de dix pages décrivant les crimes sexuels commis sur une dizaine d’enfants. Il a aussi atterri sur des boîtes mail sans même avoir été lu. L’ONU a failli à sa mission première, écrit la juge, à savoir la protection des droits de l’homme et elle pointe du doigt les responsables, Babacar Gaye, l’ancien chef de la mission onusienne à Bangui débarqué au mois d’août dernier, l’UNICEF et le Haut commissariat aux droits de l’homme. Ban Ki-moon le secrétaire général, a pris acte. Il a dit son profond regret et promis d’en tirer les conséquences sans délai.

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