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ATHLETISME: le dopage et l’homosexualité pèsent sur les championnats du monde!

Championnats… d’immonde?

Moscou capitale sportive de l’été 2013! Mais déjà, bien avant que les athlètes n’entrent en piste pour les 14èmes championnats du monde d’athlétisme (10 au 18 août), c’est la polémique sur l’adoption par la Douma (assemblée nationale russe) de la loi sur l’homosexualité qui occupe les débats. Juste devant l’adoption par acclamation du Conseil de l’IAAF (Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme) de la sanction sur le dopage qui est passée de 2 à 4 ans.

altLa décision prise par l’IAAF de faire passer la sanction de 2 à 4 ans pour tout athlète reconnu coupable de dopage à partir du 1er janvier 2015 et l’adoption par la Douma (nom de l’Assemblée nationale russe) de la loi punissant la «propagande des relations sexuelles non traditionnelles» – comprendre l’homosexualité – à destination des mineurs, le 11 juin dernier, ont pesé sur les championnats du monde d’athlétisme.

Les points de presse animés par les Présidents Lamine Diack (IAAF) et Jacques Rogge (CIO), en marge respectivement de la réunion du Conseil de l’instance internationale d’athlétisme et de la traditionnelle réunion conjointe entre le Comité exécutif du CIO et du Conseil de l’IAAF, ont été dominés par ces deux questions.

La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a approuvé le passage de 2 à 4 ans de suspension en cas d’usage de produits dopants lourds, en lien avec le prochain Code mondial antidopage qui entrera en vigueur le 1er janvier 2015. L’adoption a eu lieu lors de la réunion du Conseil de l’IAAF présidé par Lamine Diack, qui justifie le durcissement de la sanction par «une obligation éthique envers l’écrasante majorité des athlètes et des responsables qui croient en un sport propre». Et d’ajouter qu’elle «ne faiblira pas dans sa volonté de faire tout son possible pour éradiquer la triche».

Rappelons que l’IAAF a d’abord sanctionné ses athlètes fautifs de 4 ans de suspension, avant de se ranger aux normes de l’AMA en 2004, à l’occasion du premier code mondial antidopage, qui n’en préconisait que deux. Mais pour elle, «le nouveau code de l’Agence mondiale antidopage reflètera notre ferme volonté de renforcer les sanctions, et l’IAAF reviendra donc à quatre ans de suspension pour des cas graves d’usage de produits dopants».

Un nouveau code, actuellement en discussion, devrait être adopté en novembre à Johannesburg, en parallèle à l’élection du nouveau patron de l’AMA.

Toutefois, le président Lamine Diack a tenu à préciser qu’il faut des circonstances aggravantes pour que l’IAAF puisse infliger la sanction de 4 ans. «C’est nous qui allons prouver les circonstances atténuantes. Et il appartiendra à l’athlète incriminé de démontrer le contraire. Mieux, il faut un rapport conforme de trois experts. Si un seul est contraire, il ne peut y avoir de sanction. C’est une bataille qui est loin d’être terminée. Parce que, il y aura toujours des tricheurs. C’est d’ailleurs pour ça que nous avons institué le passeport biologique à Daegu (Corée du Sud) où nous avons effectué des prélèvements sanguins sur les 2000 athlètes présents. Nous allons le renouveler ici».

Sergueï Bubka, vice-président de l’IAAF, membre du comité exécutif du CIO embouche la même trompette. Pour l’ancien tsar de la perche, «il faut rester sévère et très fort» pour lutter contre le dopage. L’Ukrainien demande le soutien du CIO, mais aussi des différents CNO du monde.

L’athlétisme a connu un séisme à la mi-juillet. L’Américain Tyson Gay, meilleur performer mondial de l’année sur 100m (9″75) et le Jamaïcain Asafa Powell, qui pouvaient prétendre à une place sur 4x100m, se sont faits prendre lors de contrôles antidopage.

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