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AFRIQUE – CHINE: Partenariat gagnant-gagnant: La Chine et l’Afrique se jurent fidélité

Accord… « Pékiniaire »? 

A la fin du 5ème sommet des pays membres du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), un petit-déjeuner d’échanges offert par la Chine a été le dernier acte posé et l’occasion pour le nouveau dirigeant chinois, Xi Jinping, et ses 10 homologues africains présents, de réaffirmer leur partenariat gagnant-gagnant initié avec les anciennes autorités du Dragon asiatique. Et de s’engager dans un nouveau pacte de fidélité.

altAu cours de ces échanges à proprement parler, le dirigeant chinois et son homologue sud-africain, Jacob Zuma, ont, dans leurs propos introductifs, salué les bonnes relations entre la Chine et l’Afrique, formant le vœu de voir cette coopération aller crescendo dans le cadre du désormais traditionnel partenariat gagnant-gagnant.

«Si l’Afrique et la Chine ont entretenu des relations à des périodes plus difficiles, ce n’est pas maintenant que tout semble bien se passer que nous allons baisser les bras», a dit M. Zuma. Avant d’ajouter que «l’Afrique a besoin de se développer ; ce continent considéré comme la deuxième puissance d’avenir après l’Asie. Il a souffert pendant des siècles et doit aujourd’hui accroître le niveau de productivité de ses ressources minérales, énergétiques, etc.».

De même, le continent africain doit de plus en plus parler d’une seule voix, a affirmé Jacob Zuma ; expliquant que c’est la raison pour laquelle le Président Macky Sall du Sénégal, au cours des assises du 5e sommet du BRICS, et le Premier ministre éthiopien, Haile Mariam Dessalegn, étaient les seuls à parler au nom de l’Afrique.

Le premier en qualité de président du NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement Africain) et le second en tant que président en exercice de l’Union Africaine (UA). Ces deux personnalités ont présenté les priorités de l’Afrique dans le domaine des infrastructures.

«La Chine a déjà montré qu’elle peut être un partenaire sur qui nous pouvons compter pour nous tirer de la pauvreté et nous faire avancer vers le développement. Il est donc important pour la Chine, l’Ua, le Nepad et toutes les autres organisations régionales et sous-régionales de se donner la main pour mettre en application les objectifs communs. Nous travaillons sur ce qui doit être fait pendant les six prochaines années pour le développement de nos Etats», dira le Président Zuma. Qui reste confiant quant à l’avenir des relations entre le continent noir et le Dragon d’Asie pour qui, il dit ne se faire «Aucun doute qu’il continuera à aider l’Afrique à atteindre ses objectifs dans le domaine du développement et du bien-être des populations

Les pays du BRICS sont considérés comme des économies émergentes, à l’exception de la Russie qui, quoique pays développé, s’associe au groupe en opposition aux Etats occidentaux. Et à leur système à relent néo-impérialiste. D’où l’idée de créer une banque de développement des Etats du Sud et principalement ceux qui sont membres du BRICS. Des observateurs voient en cela le concurrent potentiel des institutions de Bretton Woods, notamment le FMI et la Banque Mondiale.

Le BRICS, qui n’a pour l’heure aucun organe, en est à son 5ème sommet après ceux du 16 juin 2009 en Russie, du 15 avril 2010 au Brésil, du 14 avril 2011 en Chine et du 29 mars 2012 en Inde. Les travaux de mercredi n’ont donné lieu à aucun communiqué final.

Rendez-vous est pris pour un prochain sommet. Dont la date sera connue ultérieurement, a-t-on appris auprès des participants.

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